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MeteoFort Resolution - Canada (Territoires du Nord-Ouest) ☌ Longitude : -113.67 Latitude : 61.17 Altitude : 157m ☀ Le Canada est le 2Ăšme plus grand pays du monde avec une superficie de presque 10 millions de km carrĂ©s. Il partage ses frontiĂšres avec les

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SituĂ©esur le delta du fleuve Fraser, Vancouver est la plus grande ville de la Colombie-Britannique, la province la plus occidentale du Canada. Vancouver est le centre urbain du District RĂ©gional du Grand Vancouver, qui rassemble plus de 2 millions d'habitants.A la fois portuaire et montagneuse, Vancouver est une ville attractive du sud-ouest canadien mĂȘme si la morphologie restreinte de

Alexia Marchal Alexia Marchal est diplĂŽmĂ©e en Sciences politiques de l’UniversitĂ© catholique de Louvain[1]. RĂ©sumĂ© Le Canada connaĂźt un diffĂ©rend territorial avec les États-Unis au sujet du passage du Nord-Ouest. Le Canada considĂšre en effet que les eaux du passage sont des eaux intĂ©rieures alors que les États-Unis affirment que le passage est un dĂ©troit international. Cet article analyse ainsi les enjeux derriĂšre ces revendications canadiennes, c’est-Ă -dire l’identitĂ©, la sĂ©curitĂ©, l’environnement ainsi que les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques. Mots-clĂ©s Canada, Arctique, passage du Nord-Ouest, revendication territoriale, souverainetĂ© Summary Canada has a territorial dispute with the United States concerning the Northwest Passage. Canada indeed considers that the waters of the passage are internal waters, while the United States claims that the passage is an international strait. This article analyses the stakes behind these Canadian claims, namely identity, security, environment as well as commercial and economic interests. Keywords Canada, Arctic, Northwest Passage, territorial claim, sovereignty Introduction Le passage du Nord-Ouest est composĂ© de diffĂ©rentes voies maritimes situĂ©es dans l’archipel arctique canadien Byers, 2013. Il comporte sept routes situĂ©es entre le dĂ©troit de BĂ©ring et le dĂ©troit de Davis Headland, 2020. Le Canada connaĂźt un litige Ă  son sujet, l’opposant principalement aux États-Unis, mais Ă©galement Ă  l’Union europĂ©enne. Le diffĂ©rend ne porte pas sur la souverainetĂ© des Ăźles de l’archipel, qui sont canadiennes, mais concerne uniquement le statut juridique des eaux Byers, 2013. Le Canada estime que le passage du Nord-Ouest constitue des eaux intĂ©rieures et est donc sous sa pleine et entiĂšre souverainetĂ©, selon l’article 2 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer Lasserre, 2017. Cela implique que l’accĂšs Ă  ces eaux est soumis Ă  la permission de l’État cĂŽtier et que le droit interne canadien s’y applique. Les États-Unis affirment cependant que le passage est un dĂ©troit international, les navires Ă©trangers pouvant y accĂ©der librement et bĂ©nĂ©ficiant d’un droit de passage en transit, selon l’article 38 de la Convention sur le droit de la mer Byers, 2013. En 1969, un Ă©vĂšnement a incitĂ© le Canada Ă  renforcer sa position. En effet, le pĂ©trolier amĂ©ricain Manhattan a traversĂ© le passage du Nord-Ouest sans demander l’autorisation du Canada. Cela a entraĂźnĂ© des tensions entre les deux États. Depuis cet incident, le Canada et les États-Unis sont en dĂ©saccord sur le statut des eaux du passage Lalonde, 2007 ; Plouffe, 2010. En 1985, des tensions entre les deux pays sont Ă  nouveau apparues suite Ă  la traversĂ©e du passage par le brise-glace amĂ©ricain Polar Sea. L’autorisation canadienne n’avait pas non plus Ă©tĂ© accordĂ©e au prĂ©alable, mais les autoritĂ©s canadiennes avaient Ă©tĂ© prĂ©venues du transit Lasserre et Roussel, 2007 ; Byers citĂ© par van Duyn et Nicol, 2015. La mĂȘme annĂ©e, le Canada a dĂ©fini des lignes de base droites entourant les Ăźles arctiques, ce qui implique que les eaux situĂ©es Ă  l’intĂ©rieur de ces lignes sont des eaux intĂ©rieures selon les articles 7 et 8 de la Convention sur le droit de la mer Lasserre et Roussel, 2007. Les États-Unis considĂšrent que ces lignes de base ne respectent pas les principes du droit international Roach et Smith citĂ©s par McDorman, 2009. L’État canadien estime Ă©galement que ces eaux sont des eaux historiques Lasserre et Roussel, 2007. Le diffĂ©rend n’implique pas un conflit ouvert entre les deux États. Une entente n’a nĂ©anmoins pas encore Ă©tĂ© trouvĂ©e et peu d’évolutions sont observĂ©es Ă  cet Ă©gard van Duyn et Nicol, 2015. Par ailleurs, avec le changement climatique, la projection de l’ouverture du passage du Nord-Ouest a de nouveau mis en avant le diffĂ©rend entre le Canada et les États-Unis Lasserre et Roussel, 2007. En septembre 2007, un record de la fonte de la banquise a Ă©tĂ© observĂ© en termes de surface. Le passage du Nord-Ouest est devenu pour la premiĂšre fois temporairement libre de glace et donc accessible aux navires autres que des brise-glaces. Cela fut encore plus important en 2012 selon l’United States National Snow and Ice Data Center Byers, 2013. Depuis 2006, une augmentation du trafic est d’ailleurs observĂ©e dans l’Arctique canadien, mĂȘme si cela reste faible Lasserre, 2011 ; Lasserre, 2020a. Le statut du passage n’était pas une prĂ©occupation trĂšs importante lorsque celui-ci Ă©tait difficile d’accĂšs et que seuls d’imposants brise-glaces pouvaient le traverser. Cependant, avec le changement climatique et la fonte des glaces qu’il entraĂźne, la navigation augmente et le statut juridique importe donc davantage Byers, 2013. Le passage pourrait en effet devenir une route commerciale et permettre le transit de navires militaires, notamment amĂ©ricains. Les variations climatiques remettent donc Ă  l’avant-plan les interrogations relatives Ă  la souverainetĂ© du Canada sur le passage Lasserre, 2010 ; Pic, 2020. ConsidĂ©rant ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, cet article a pour but de rĂ©pondre Ă  la question quels sont les diffĂ©rents enjeux liĂ©s Ă  la revendication canadienne sur le passage du Nord-Ouest ? ». Quatre principaux enjeux ont ainsi Ă©tĂ© identifiĂ©s et analysĂ©s la dimension identitaire, l’enjeu sĂ©curitaire, l’environnement ainsi que les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques. Le passage du Nord-Ouest Source Lasserre, 2011 3 La dimension identitaire Une dimension identitaire intervient dans le diffĂ©rend concernant le passage du Nord-Ouest Lasserre, 2010. Pour les Canadiens, l’Arctique fait, en effet, partie de leur imaginaire collectif et de l’image qu’ils veulent projeter Ă  l’étranger », l’Arctique Ă©tant Ă©galement un Ă©lĂ©ment qui permet de rallier l’opinion publique Lasserre et Roussel, 2007 275-276. En outre, la nordicitĂ© contribue Ă  faire ce que sont les Canadiens, et Ă  dĂ©finir qui ils sont, tant comme individus que comme nation », cette nordicitĂ© apparaĂźt d’ailleurs de maniĂšre importante dans la culture et la littĂ©rature mais Ă©galement en politique Arnold, 2010 120. Cependant, ce lien qu’ont les Canadiens avec le Nord est ambigu car la plupart ne s’y sont jamais rendus et n’ont pas beaucoup de connaissances sur la rĂ©gion. DĂ©finir le Nord et le situer gĂ©ographiquement font Ă©galement l’objet de multiples rĂ©ponses en raison des diffĂ©rents critĂšres de dĂ©finition adoptĂ©s climatiques, gĂ©ographiques 
. La nordicitĂ© reste nĂ©anmoins unificatrice, notamment parce que la notion est floue et a plusieurs sens. Cette caractĂ©ristique en fait alors un Ă©lĂ©ment utilisĂ© en politique pour de nombreuses causes Arnold, 2010. Le premier ministre Stephen Harper avait par exemple dĂ©veloppĂ© un discours sur la souverainetĂ© canadienne Lackenbauer, 2017. Le gouvernement conservateur mettait en Ă©vidence le lien entre l’identitĂ© et la souverainetĂ© du Canada Genest et Lasserre, 2015. En 2007, le premier ministre Harper citĂ© par Genest et Lasserre, 2015 65 avait dĂ©clarĂ© dans un discours au sujet de la souverainetĂ© canadienne en Arctique soit nous l’utilisons, soit nous la perdons ». L’Arctique a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme primordiale pour l’identitĂ© canadienne et cela a Ă©tĂ© instrumentalisĂ© dans les discours du gouvernement Genest et Lasserre, 2015. Genest et Lasserre 2015 ont d’ailleurs montrĂ© que l’aspect identitaire est celui qui apparaissait le plus dans les discours du gouvernement de Stephen Harper, par rapport Ă  d’autres tels que les aspects Ă©conomique, environnemental et sĂ©curitaire. Cet accent mis sur l’identitĂ© a Ă©tĂ© utilisĂ© pour construire la souverainetĂ© canadienne en Arctique, justifier certaines politiques telles que des investissements militaires et les positions du gouvernement au sujet de l’Arctique ainsi que pour façonner la reprĂ©sentation qu’ont les Canadiens de la rĂ©gion arctique Genest et Lasserre, 2015. Le changement de gouvernement a cependant amenĂ© un nouveau discours politique sur l’Arctique Lackenbauer, 2017. Le premier ministre actuel, Justin Trudeau, met davantage l’accent sur la rĂ©conciliation avec les populations autochtones et la santĂ© socio-culturelle » de ces peuples [traduction] Lackenbauer, 2017 309. De plus, cette identitĂ© nordique canadienne est exprimĂ©e dans la politique Ă©trangĂšre de l’État. Le Canada utilise en effet cette image de la nordicitĂ© dans ses relations avec les autres États Arnold, 2010. Selon Arnold citĂ© par Arnold, 2010, la politique Ă©trangĂšre participe Ă  la construction de l’identitĂ© nationale Ă  l’intĂ©rieur du pays mais est Ă©galement une projection de cette identitĂ©. C’est ainsi le cas de la nordicitĂ© inuite » qui est utilisĂ©e par l’État canadien dans sa politique Ă©trangĂšre mais celle-ci participe aussi Ă  la structuration de son identitĂ© Arnold, 2010 135. L’aspect identitaire de l’Arctique est Ă©galement liĂ© Ă  la prĂ©sence d’Inuits, un peuple autochtone, dans la rĂ©gion Lasserre et Roussel, 2007. Cette prĂ©sence est notamment utilisĂ©e par le Canada pour justifier sa revendication Pic, 2020. En effet, les populations inuites occupent les territoires arctiques depuis des milliers d’annĂ©es et utilisent les eaux ainsi que la glace pour le transport et la chasse van Duyn et Nicol, 2015 ; Byers, 2013. De mĂȘme, la glace couvrant les voies navigables entre les Ăźles a Ă©tĂ© traitĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que les terres » [traduction], certains affirmant que cette caractĂ©ristique fait que l’archipel arctique canadien doit ĂȘtre considĂ©rĂ© diffĂ©remment dans les discussions sur la souverainetĂ© Gerhardt et al. citĂ©s par van Duyn et Nicol, 2015 753. De plus, les Inuits ont contribuĂ© Ă  renforcer la souverainetĂ© du Canada en Arctique. Lorsque le Canada a tracĂ© des lignes de base droites autour de l’archipel canadien en 1985, diverses organisations inuites ont soutenu cette initiative Arnold, 2010. Les Inuits estimaient en effet que les revendications canadiennes pouvaient ĂȘtre fondĂ©es sur l’usage historique de ces territoires terrestres et maritimes par les peuples inuits » Arnold, 2010 128. De mĂȘme, les accords sur les revendications territoriales de ces peuples ont servi Ă  soutenir les revendications canadiennes en Arctique. C’est par exemple le cas de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, mĂȘme si celui-ci a avant tout Ă©tĂ© conclu dans le cadre de la politique sur les nouvelles relations et le partenariat entre les peuples autochtones et l’État. Ces accords internes ont donc Ă©galement une dimension de politique Ă©trangĂšre. Pour les Inuits, cela leur permettait de participer Ă  la gestion de leur territoire et de donner leur avis Ă  cet Ă©gard Arnold, 2010. Enfin, un autre aspect identitaire du diffĂ©rend est la relation entre le Canada et les États-Unis Lasserre, 2010. La culture autochtone canadienne est d’abord utilisĂ©e par l’État pour se construire une identitĂ© nationale diffĂ©rente des AmĂ©ricains Pupchek, 2001 ; Mackey citĂ©e par Arnold, 2010. Par ailleurs, les contestations concernant la souverainetĂ© canadienne sur les eaux de l’archipel proviennent principalement des États-Unis depuis le XXe siĂšcle. Ainsi, la protection de la rĂ©gion est utilisĂ©e par les Canadiens pour se distinguer des AmĂ©ricains, ceux-ci se prĂ©occupant parfois moins de l’environnement, notamment sous l’administration de George W. Bush. Le fait que les États-Unis rejettent la souverainetĂ© canadienne sur le passage du Nord-Ouest contribue Ă  accroĂźtre le nationalisme canadien Lasserre et Roussel, 2007 ; Roussel, 2010. Celui-ci se dĂ©finit principalement face aux États-Unis dont l’influence politique, Ă©conomique et culturelle exerce une pression sur l’identitĂ© de la sociĂ©tĂ© canadienne » Roussel, 2010 180-181. Le litige est ainsi perçu par l’opinion publique comme Ă©tant une contestation d’une partie du territoire par l’État qui constitue la plus grande menace identitaire pour le Canada », contester la position amĂ©ricaine reprĂ©sentant alors un geste d’affirmation nationale » Lasserre et Roussel, 2016, para. 69. Cette construction identitaire opposĂ©e aux AmĂ©ricains est une des raisons pour laquelle le Canada ne parvient pas trouver un compromis avec les États-Unis au sujet du statut du passage du Nord-Ouest. Ces derniers tiennent Ă©galement Ă  la libre circulation de leurs navires Lasserre, 2010. L’enjeu sĂ©curitaire Si le passage du Nord-Ouest devenait une route maritime plus empruntĂ©e, cela pourrait avoir des consĂ©quences sur la sĂ©curitĂ© du Canada Lalonde, 2007. Les trafics d’armes et de drogue, l’immigration clandestine ainsi que le terrorisme sont des risques potentiels. Le fait que le passage soit libre de glace le rend en effet plus accessible et potentiellement utilisable pour transporter des marchandises de contrebande ou des personnes vers l’Europe, l’AmĂ©rique ou entre les ocĂ©ans Pacifique et Atlantique Byers, 2010. Ces risques sont d’autant plus probables puisque le passage du Nord-Ouest est moins surveillĂ© que le canal de Panama, par exemple. Cela rend le passage plus attractif pour de potentiels trafiquants Byers et Lalonde, 2009. De plus, les communautĂ©s locales n’effectuent pas de contrĂŽles d’immigration alors que des ressortissants Ă©trangers sans papiers y accĂšdent grĂące aux bateaux de croisiĂšre accostant dans la rĂ©gion Byers, 2009. Ainsi, si les eaux du passage du Nord-Ouest Ă©taient reconnues en tant qu’eaux intĂ©rieures, des contrĂŽles au niveau des entrĂ©es des personnes et des biens pourraient ĂȘtre facilitĂ©s. En effet, dans ce cas, les navires Ă©trangers, leurs passagers et les cargaisons peuvent ĂȘtre examinĂ©s par le Canada. Cela permettrait d’arrĂȘter d’éventuels trafiquants Byers et Lalonde, 2009 ; Lasserre, 2010. À cet Ă©gard, Paul Cellucci, l’ambassadeur des États-Unis au Canada de 2001 Ă  2005, estime que les AmĂ©ricains auraient plus d’intĂ©rĂȘt Ă  reconnaĂźtre la souverainetĂ© du Canada sur le passage du Nord-Ouest pour des raisons sĂ©curitaires La Presse citĂ© par Gagnon, 2009 En outre, l’Arctique canadien est rĂ©guliĂšrement prĂ©sentĂ© comme Ă©tant assiĂ©gĂ©, sujet Ă  des menaces en termes de sĂ©curitĂ© et oĂč la souverainetĂ© du Canada est remise en question Sneyd et Charron, 2010 ; Roussel, 2010. Ce discours sĂ©curitaire a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par certains gouvernements canadiens, tels que celui de Paul Martin ou de Stephen Harper Roussel, 2010. Cela se traduit notamment par une augmentation de la prĂ©sence militaire dans la rĂ©gion, dans le but d’y accroĂźtre la prĂ©sence officielle canadienne Sneyd et Charron, 2010 ; Lasserre, 2010. Le nombre de patrouilles a donc augmentĂ© et divers investissements en termes d’infrastructures et de matĂ©riel ont Ă©tĂ© annoncĂ©s Sneyd et Charron, 2010 ; Roussel, 2010. Certains de ces projets n’ont nĂ©anmoins pas toujours Ă©tĂ© menĂ©s Ă  terme Roussel, 2010. Cependant, tous ces risques mentionnĂ©s prĂ©cĂ©demment ne sont pour l’instant que des anticipations. Il n’y a pas eu d’augmentation importante de la criminalitĂ©. De mĂȘme, pour les communautĂ©s autochtones, la prĂ©occupation est surtout tournĂ©e vers les trafics venant du sud du pays, qui ont des impacts chez eux, que de potentiels trafiquants qui pourraient entrer au Canada par l’Arctique. En effet, les conditions climatiques et les dĂ©fis logistiques associĂ©s Ă  la navigation dans l’Arctique font que la rĂ©gion reste dangereuse, reculĂ©e et imprĂ©visible, y compris pour des trafiquants ou des terroristes, et ce, malgrĂ© la fonte de la banquise Roussel, 2010. Les risques identifiĂ©s dans certains discours sĂ©curitaires ne sont donc pas encore observables Ă  l’heure actuelle. NĂ©anmoins, ce manque de faits observables dans la rĂ©alitĂ© a une certaine utilitĂ© politique Roussel, 2010. En effet, le discours peut alors justifier n’importe quelle mesure et s’insĂ©rer dans n’importe quelle logique » Roussel, 2010, 174. De plus, si une menace sur l’Arctique est annoncĂ©e, cela mobiliserait la population qui est plutĂŽt favorable aux mesures, incluant des mesures militaires, visant Ă  protĂ©ger l’Arctique. Par ailleurs, ce discours sĂ©curitaire sert Ă  dĂ©montrer aux États-Unis que le Canada prend en considĂ©ration leurs prĂ©occupations en termes de sĂ©curitĂ© Roussel, 2010. Sur ce point, Sneyd et Charron 2010 expliquent que le Canada collabore considĂ©rablement avec les États-Unis en matiĂšre de protection de l’AmĂ©rique du Nord au sein du NORAD North American Aerospace Defense Command, alors que ceux-ci sont les principaux opposants Ă  la souverainetĂ© canadienne. Il existe Ă©galement un autre aspect Ă  cet enjeu sĂ©curitaire. Comme le soulignent Lasserre et Roussel 2007 274, l’augmentation gĂ©nĂ©ralisĂ©e actuelle et apprĂ©hendĂ©e des activitĂ©s touristiques, Ă©conomiques et scientifiques dans l’Arctique a pour consĂ©quence d’alourdir les responsabilitĂ©s des Forces canadiennes ». La surveillance doit ĂȘtre plus importante et les missions de protection environnementale et de dessertes des populations locales sont appelĂ©es Ă  augmenter Lasserre et Roussel, 2007. Des accidents peuvent aussi se produire, ce qui implique des opĂ©rations de sauvetage difficiles et coĂ»teuses Lalonde, 2007. La brume et les glaces dĂ©rivantes constituent en effet des risques. La rĂ©gion arctique n’est Ă©galement pas entiĂšrement cartographiĂ©e de maniĂšre fiable et l’étendue des connaissances varie en fonction des endroits. La disponibilitĂ© de cartes bathymĂ©triques n’est pas suffisante DuprĂ©, 2010 ; Dawson, 2018. De plus, des infrastructures, notamment portuaires, manquent dans le passage et les brise-glaces canadiens doivent ĂȘtre renouvelĂ©s. Les moyens en matiĂšre de sauvetage ne sont donc pas suffisants dans le cas d’accidents ou de dĂ©veloppement important de la navigation dans cette rĂ©gion Grenier, 2018. L’environnement L’Arctique est l’une des rĂ©gions les plus touchĂ©es par le changement climatique, elle se rĂ©chauffe deux fois plus vite que le reste de la Terre Lasserre, 2020b ; Dawson, 2018. La survie des espĂšces y est menacĂ©e ainsi que la subsistance des peuples arctiques Halley et al., 2010. La qualitĂ© des ressources rĂ©coltĂ©es, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore, est altĂ©rĂ©e. De plus, les populations autochtones sont impactĂ©es par l’amincissement et le rĂ©trĂ©cissement de la banquise. Cela affecte les activitĂ©s de chasse et les habitants deviennent plus exposĂ©s aux tempĂȘtes. L’augmentation des tempĂ©ratures est Ă©galement susceptible de faire disparaĂźtre les lacs, fragilise les habitations ainsi que les infrastructures de transport. Les infrastructures, telles que les routes ou les pistes d’atterrissage, sont en effet affaiblies par le rĂ©chauffement Pelletier et Desbiens, 2010. Au changement climatique en lui-mĂȘme s’ajoutent les risques associĂ©s Ă  l’augmentation du trafic maritime. Une navigation plus importante dans le passage du Nord-Ouest, dont les eaux restent peu connues et reculĂ©es, peut augmenter le risque d’accidents et causer notamment des marĂ©es noires Lalonde, 2007. Cela aurait des consĂ©quences importantes sur l’environnement arctique ainsi que sur la santĂ© des Inuits Lalonde, 2007 ; Corell, 2006. Les causes de ces possibles accidents sont multiples la navigation prĂšs des cĂŽtes, les conditions climatiques pouvant mener Ă  des collisions et des croisements ainsi que les causes humaines, c’est-Ă -dire le manque de contrĂŽle, de qualification, de connaissance ou encore le non-respect des rĂšgles Pelletier citĂ© par DuprĂ©, 2010. En ce qui concerne les marĂ©es noires, outre les collisions, celles-ci peuvent ĂȘtre causĂ©es par un Ă©chouage. La brume, la glace ainsi que les icebergs peuvent Ă©galement provoquer une rupture dans la coque des navires DuprĂ©, 2010. Par ailleurs, la rĂ©gion Ă©tant isolĂ©e et les conditions climatiques y Ă©tant extrĂȘmes, en cas d’incident comme une marĂ©e noire, une intervention serait plus difficile. À ces tempĂ©ratures, le pĂ©trole se dissipe lentement. Les tentatives de nettoyage pourraient ainsi s’avĂ©rer inefficaces, longues et coĂ»teuses. Le transit de pĂ©troliers dans la rĂ©gion arctique est donc particuliĂšrement risquĂ© en raison de la fragilitĂ© de l’environnement van Duyn et Nicol, 2015 ; Byers, 2010. Qui plus est, des navires peuvent amener des espĂšces nuisibles, telles que des algues toxiques, qui causeraient Ă©galement des dommages Ă  la faune et Ă  la flore de la rĂ©gion Lalonde, 2007. De plus, un trafic maritime accru peut perturber les espĂšces de la rĂ©gion, notamment les baleines et leur reproduction Jessen, 2007 ; Cosens et Dueck citĂ©s par Lalonde, 2007. La pollution sonore impacte aussi certains animaux marins, tels que les bĂ©lugas et les narvals, dont les Inuits se nourrissent Grenier, 2018. L’augmentation du trafic maritime dans le passage du Nord-Ouest est donc une prĂ©occupation pour les Inuits en raison des possibles consĂ©quences sur leur environnement et les espĂšces dont ils dĂ©pendent pour subvenir Ă  leurs besoins Lalonde, 2007 ; Dawson, 2018. Selon Lalonde 2007, le passage du Nord-Ouest sous souverainetĂ© canadienne permettrait donc une protection de l’environnement arctique et des populations qui y habitent. Le Canada a en effet un devoir de protection envers ses citoyens et leur environnement Lalonde, 2007. Des eaux intĂ©rieures peuvent faire l’objet d’une rĂ©glementation plus stricte en matiĂšre de protection environnementale qu’un dĂ©troit international Pic, 2020. Étant souverain, le Canada pourrait ne pas autoriser certains navires non-Ă©quipĂ©s pour la traversĂ©e dans les eaux arctiques Ă  emprunter le passage Lasserre, 2010. L’État canadien a d’ailleurs expliquĂ© qu’il ne voulait pas interdire la navigation mais la rĂ©guler en raison de l’environnement fragile Lasserre, 2017. Cependant, la protection environnementale a Ă©galement le potentiel de renforcer l’expression de la souverainetĂ© de l’État » Halley et al., 2010 331. Ainsi, la protection de l’environnement, de la faune et de la flore arctiques permet au Canada de justifier sa souverainetĂ© auprĂšs des autres États. Le fait de gĂ©rer correctement le territoire et de rĂ©pondre Ă  ses responsabilitĂ©s, notamment vis-Ă -vis des populations autochtones, donne en effet une lĂ©gitimitĂ© supplĂ©mentaire Ă  la souverainetĂ© du Canada Halley et al., 2010. Le fait que l’environnement arctique soit fragile a Ă©tĂ© utilisĂ© par certains gouvernements pour dĂ©montrer l’importance de la pleine souverainetĂ© du Canada en Arctique afin de protĂ©ger cet environnement. Cela peut ĂȘtre expliquĂ© par le fait que le Canada estime que sa souverainetĂ© sur le passage du Nord-Ouest serait mieux acceptĂ©e si cela Ă©tait justifiĂ© par la cause environnementale Genest et Lasserre, 2015. Les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques Avec la fonte de la glace, la pĂ©riode de navigation est plus longue et le trafic maritime dans le passage du Nord-Ouest pourrait donc augmenter Lasserre, 2017 ; Lasserre, 2010. En effet, le passage permettrait de raccourcir le trajet entre l’Europe et l’Asie de 7000 kilomĂštres par rapport au canal de Panama, rĂ©duisant ainsi les coĂ»ts de transport. De plus, contrairement au canal de Panama, certaines routes du passage du Nord-Ouest permettraient le transit de navires sans limites de taille ou de tirant d’eau Plouffe, 2010 ; Lasserre et Roussel, 2007. La rĂ©duction de la distance des trajets est particuliĂšrement valable si les destinations de dĂ©part et d’arrivĂ©e se situent dans l’hĂ©misphĂšre nord. Cependant, plus les destinations de dĂ©part et d’arrivĂ©e des navires de transport se situent dans l’hĂ©misphĂšre sud, moins l’avantage de rĂ©duction de la distance est important Lasserre, 2011 ; Lasserre, 2020a. Entre 2009 et 2019, le trafic a Ă©tĂ© multipliĂ© par 1,92 dans l’Arctique canadien. NĂ©anmoins, le trafic de destination reste la principale source de navigation en Arctique. Le trafic commercial de transit reste peu dĂ©veloppĂ© dans le passage du Nord-Ouest. Celui-ci est de zĂ©ro Ă  deux cargos par an, Ă  l’exception de 5 en 2019. Les bateaux de plaisance constituent la part la plus importante du trafic de transit. Lasserre, 2020b ; Lasserre, 2021. Depuis 2005, les bateaux de plaisance ont augmentĂ© de 400% dans l’Arctique canadien et les navires de croisiĂšre de 75% Dawson, 2018. Par ailleurs, les conditions climatiques de la rĂ©gion font que la navigation est encore difficile. Les glaces dĂ©rivantes constituent des contraintes et peuvent ralentir la navigation. Des parties de la banquise se dĂ©tachent et bloquent certaines routes maritimes. Cela peut donc mener Ă  un trajet plus long, malgrĂ© une distance plus courte, ainsi que des pertes financiĂšres. Un transit dans la rĂ©gion arctique implique dĂšs lors des coĂ»ts supplĂ©mentaires, notamment en termes d’assurance, d’investissements et d’équipements Lasserre, 2010 ; Dawson, 2018. De mĂȘme, en hiver, le passage du Nord-Ouest n’est pas ouvert Ă  la navigation. Le trajet doit donc ĂȘtre modifiĂ© deux fois par an, ce qui engendre des coĂ»ts et une complexitĂ© supplĂ©mentaire. Les compagnies maritimes dans le domaine des conteneurs travaillent aussi sur base du principe du juste-Ă -temps. Les dĂ©lais de livraison doivent ainsi ĂȘtre respectĂ©s Lasserre, 2020b. Les retards que pourraient avoir des navires de transport face Ă  des glaces dĂ©rivantes, qui les obligeraient Ă  ralentir, contrebalancent donc les gains en carburant et ces coĂ»ts pourraient mĂȘme ĂȘtre supĂ©rieurs aux bĂ©nĂ©fices. L’absence de ports le long du passage du Nord-Ouest rĂ©duit Ă©galement la taille du marchĂ© pour les compagnies Lasserre, 2010. En outre, la Route maritime du Nord aussi appelĂ©e passage du Nord-Est est une concurrente du passage du Nord-Ouest pour le trafic commercial. En effet, la prĂ©sence de ports en eau profonde est plus significative le long de la Route maritime du Nord que dans le passage du Nord-Ouest, cette lacune fut soulignĂ©e prĂ©cĂ©demment. La route au nord de la Russie bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’une plus grande flotte de brise-glaces, incluant des brise-glaces nuclĂ©aires, et d’une fonte des glaces en Ă©tĂ© relativement plus importante que du cĂŽtĂ© du Canada Lasserre, 2021. La Russie demande un droit de pĂ©age, mais les transits sont escortĂ©s et des ports sont opĂ©rationnels, ce qui n’est pas le cas pour le passage du Nord-Ouest Lasserre, 2010. Des ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres sont Ă©galement situĂ©es dans la rĂ©gion arctique et notamment dans l’archipel canadien. Des minerais, par exemple du plomb, de l’or et de l’uranium, sont prĂ©sents. Ces rĂ©serves sont moindres du cĂŽtĂ© canadien que du cĂŽtĂ© russe mais la gĂ©ologie de la zone n’est pas entiĂšrement connue Lalonde, 20007 ; Lasserre et al., 2020. L’United States Geological Survey a d’ailleurs estimĂ© en 2008 que 13% des rĂ©serves pĂ©troliĂšres et 30% des rĂ©serves gaziĂšres non dĂ©couvertes se trouvaient au nord du cercle arctique USGS, 2008. Avec la fonte des glaces, ces ressources seraient plus faciles d’accĂšs. Leur exploitation contribuerait donc Ă  l’augmentation de la navigation commerciale dans le passage du Nord-Ouest Lalonde, 2007. Cette exploitation pourrait en effet ĂȘtre optimisĂ©e avec un transport maritime rendu possible plus longtemps Lasserre, 2010. Elle pourrait, dans ce cas, ĂȘtre effectuĂ©e pendant une plus longue pĂ©riode. De plus, cela permettrait de rĂ©duire les coĂ»ts matĂ©riels et de transport. Avec des destinations aussi bien en AmĂ©rique du Nord qu’en Europe ou en Asie, ces compagnies pourraient Ă©galement acquĂ©rir de nouveaux acheteurs Lasserre et al., 2020. Cependant, le coĂ»t d’exploitation de ces ressources prĂ©sentes en Arctique est Ă©levĂ© Lasserre, 2017. Les cours du pĂ©trole font Ă©galement que l’exploitation est peu rentable et la fonte du pergĂ©lisol rend le transport difficile car le sol est moins stable. Les routes se dĂ©forment avec l’affaissement du sol et leur construction est trĂšs coĂ»teuse Lasserre, 2020b. De plus, tout comme pour la navigation, l’exploitation est compliquĂ©e dans la rĂ©gion en raison du climat dĂ©favorable Lasserre et al., 2020. Par ailleurs, les eaux du passage du Nord-Ouest font partie de la zone Ă©conomique exclusive du Canada, mĂȘme dans le cas oĂč le passage serait un dĂ©troit international. L’exploitation des ressources naturelles serait donc toujours sous le contrĂŽle du Canada et dĂšs lors, ne constitue pas un enjeu dans ce diffĂ©rend Lasserre, 2010. Conclusion Le statut juridique des eaux du passage du Nord-Ouest est contestĂ©. Le Canada considĂšre ainsi que celles-ci constituent des eaux intĂ©rieures, soumises Ă  sa souverainetĂ©, tandis que les États-Unis estiment que le passage est un dĂ©troit international, soumis au droit de passage en transit. DerriĂšre ces revendications canadiennes, diffĂ©rents enjeux peuvent ĂȘtre identifiĂ©s. L’identitĂ©, la sĂ©curitĂ©, l’environnement ainsi que les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques en sont les principaux. La dimension identitaire est importante dans le diffĂ©rend territorial. MĂȘme si la plupart des Canadiens n’y sont jamais allĂ©s, l’Arctique fait partie de l’identitĂ© canadienne. Cet argument a Ă©tĂ© principalement mis en avant par le gouvernement de Stephen Harper. La prĂ©sence de communautĂ©s autochtones est Ă©galement un Ă©lĂ©ment qui intervient et celles-ci contribuent Ă  renforcer la souverainetĂ© canadienne. De plus, le diffĂ©rend est ancrĂ© dans la relation entre les États-Unis et le Canada, ce dernier dĂ©sirant distinguer son identitĂ© de celle des AmĂ©ricains. Un enjeu sĂ©curitaire entre aussi en ligne de compte. Une navigation accrue dans le passage du Nord-Ouest prĂ©sente des risques en termes de sĂ©curitĂ©. Cependant, ceux-ci ne sont que potentiels et ne reprĂ©sentent pas des faits observables. Cet aspect sĂ©curitaire est nĂ©anmoins utilisĂ© pour justifier les revendications canadiennes, notamment face aux États-Unis, ainsi que certaines mesures politiques, telles que des mesures de protection de l’Arctique. En outre, la prise en compte de l’environnement est importante dans le cas du passage du Nord-Ouest. Le changement climatique impacte la rĂ©gion et ses habitants. De mĂȘme, une augmentation de la navigation dans le passage aurait des consĂ©quences nĂ©fastes pour l’environnement, les espĂšces et donc, les populations locales. La souverainetĂ© canadienne permettrait ainsi une protection environnementale plus importante. Cela constitue une maniĂšre additionnelle de justifier les revendications sur le passage. Enfin, les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques du passage du Nord-Ouest peuvent ĂȘtre nuancĂ©s. Il ne constitue pas encore une route maritime, malgrĂ© la fonte des glaces. Le trafic de transit est encore limitĂ© et les conditions climatiques restent difficiles, ce qui engendre des contraintes. La Route maritime du Nord est Ă©galement une concurrente. Par ailleurs, si des ressources sont prĂ©sentes en Arctique et leur exploitation pourrait devenir plus facile avec la fonte des glaces, cela n’intervient pas dans le diffĂ©rend Ă©tant donnĂ© que le passage du Nord-Ouest restera dans la zone Ă©conomique exclusive du Canada, mĂȘme s’il est dĂ©fini en tant que dĂ©troit international. Au vu de ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, l’identitĂ© et l’environnement semblent ĂȘtre les enjeux qui interviennent le plus dans les revendications canadiennes sur le passage du Nord-Ouest. Les risques sĂ©curitaires ne sont en effet pas confirmĂ©s. De plus, les intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă©conomiques sont modĂ©rĂ©s, du moins pour l’instant. Dans tous les cas, ces diffĂ©rents enjeux sont utilisĂ©s par le Canada pour justifier ses revendications sur le passage du Nord-Ouest. RĂ©fĂ©rences Arnold, Samantha 2010. Chapitre 6 Construire la nordicitĂ© autochtone. Le nouveau partenariat » et le projet nordique du Canada. 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