Comme toute autre institution, la juridiction est fortement organisĂ©e. Il existe aussi une hiĂ©rarchie bien structurĂ©e. Les questions qui se posent sont quelles sont ses juridictions et quelles sont leurs missions ? Les diffĂ©rents ordres de juridictions selon la loi En gĂ©nĂ©ral, il existe trois types dâordre de juridictions, en fonction du domaine prĂ©cisĂ© dans la loi. Tout dâabord, le tribunal judiciaire traite les litiges entre particuliers. Il est compĂ©tent pour toutes les affaires privĂ©es, Ă savoir les affaires pĂ©nales, commerciales, ou en matiĂšre de travail. Il juge aussi les contentieux relatifs aux entreprises privĂ©es et les Ătablissements publics Ă caractĂšre industriel et commercial EPIC. Ensuite, le tribunal administratif est compĂ©tent pour les litiges opposant lâĂtat aux particuliers, ou entre les organes administratifs de lâĂtat. Il est composĂ© de trois degrĂ©s Ă savoir le tribunal administratif, la cour administrative dâappel et le Conseil dâĂtat, qui est la juridiction suprĂȘme. Enfin, la Cour des comptes est la juridiction compĂ©tente pour les litiges financiers. Les degrĂ©s de juridiction dans le domaine civil Les degrĂ©s de juridiction servent surtout pour les voies de recours. En gĂ©nĂ©ral, ils sont dâordre de trois. Le tribunal de premiĂšre instance Le tribunal de premiĂšre instance est la juridiction en premier ressort. Toutes les affaires sont jugĂ©es devant cette juridiction, avant dâĂȘtre soumises Ă dâautres entitĂ©s. Il est Ă noter quâil existe 3 types de juridictions civiles le tribunal de grande instance, le tribunal dâinstance et la juridiction de proximitĂ©. Le tribunal de grande instance juge les affaires dâune grande importance comme le divorce, la filiation ou la succession. Quant au tribunal dâinstance, il traite les litiges qui ont une envergure moyenne. On peut, par exemple, citer les contentieux relatifs Ă la consommation. Enfin, le tribunal de proximitĂ© rĂšgle les litiges entre communautĂ©s, survenant gĂ©nĂ©ralement entre voisinages. La dĂ©cision prononcĂ©e par le juge de TPI est appelĂ©e jugement ». Il peut ĂȘtre contestĂ© en appel. La Cour dâappel La Cour dâappel est la juridiction en second ressort. Il intervient aprĂšs un grief fait par lâune des parties. Il va alors, soit confirmer le jugement, soit lâinfirmer. Sâil le confirme, le grief fait par la partie est rejetĂ©. Dans le cas contraire, il va faire droit au requĂ©rant. La dĂ©cision prononcĂ©e par le juge de la Cour dâappel est appelĂ©e arrĂȘt ». En cas dâinsatisfaction, la partie lĂ©sĂ©e peut se pourvoir en cassation. La Cour de cassation La Cour de cassation est la juridiction en dernier ressort. Elle vĂ©rifie la conformitĂ© des jugements Ă la loi. Elle juge le droit et non les faits. AprĂšs lâexamen des dossiers, elle peut soit annuler le pourvoi, le rejeter ou le renvoyer Ă une nouvelle juridiction prĂ© constituĂ©e. Elle peut Ă©galement casser lâarrĂȘt.
PROPOSITIONDE LOI. visant Ă abroger le dĂ©lit d'offense au PrĂ©sident de la RĂ©publique,. PRĂSENTĂE. Par M. Jean-Luc MĂLENCHON, SĂ©nateur (RenvoyĂ©e Ă la commission des Lois constitutionnelles, de lĂ©gislation, du suffrage universel, du RĂšglement et d'administration gĂ©nĂ©rale, sous rĂ©serve de la constitution Ă©ventuelle d'une commission spĂ©ciale dans les
08 Oct 2020 Edouard Delattre Fiches pratiques Au cours dâune procĂ©dure pĂ©nale, il est possible que les enquĂȘteurs ou le juge dâinstruction saisissent des objets appartenant soit aux personnes mises en cause soit Ă des tiers câest ce quâon appelle les âscellĂ©sâ. Les scellĂ©s peuvent ĂȘtre saisis pour diverses raisons ils peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des biens utiles Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ©, des biens dont la peine de confiscation est prĂ©vue le code pĂ©nal ou encore des biens qualifiĂ©s de nuisibles ou dangereux par la loi ou le rĂšglement ou dont la dĂ©tention est illicite. Les scellĂ©s sont conservĂ©s par le greffe ou par des Ă©tablissements extĂ©rieurs en raison de leur nature, de leur dangerositĂ© ou de leur volume. Dans certaines conditions, ces objets peuvent ĂȘtre restituĂ©s Ă leur compĂ©tente pour prononcer la restitutionLâautoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©cider de la restitution des scellĂ©s dĂ©pend de lâĂ©tat dâavancement de la procĂ©dure pĂ©nale. Si la demande est faite pendant lâenquĂȘte prĂ©liminaire ou lâenquĂȘte de flagrance, lorsquâaucun juge dâinstruction et aucune juridiction de jugement nâest saisie, lâautoritĂ© compĂ©tente est le procureur de la RĂ©publique. Tel est toujours le cas si lâaffaire est classĂ©e sans suite. Si la demande est faite pendant lâinstruction, lâautoritĂ© compĂ©tente est le juge dâinstruction. Si la demande est faite aprĂšs que le juge dâinstruction ait rendu une ordonnance de non-lieu, lâautoritĂ© compĂ©tente est de nouveau le procureur de la RĂ©publique. Enfin, si une juridiction de jugement tribunal de police, tribunal correctionnel, cour dâassises, cour dâappel est saisie, celle-ci a la possibilitĂ© de statuer sur la confiscation, la restitution ou la destruction des scellĂ©s. Si la juridiction de jugement ne se prononce pas sur la question des scellĂ©s elle nâen a pas lâobligation, lâautoritĂ© compĂ©tente est de nouveau le procureur de la RĂ©publique ou le procureur gĂ©nĂ©ral si une juridiction de second degrĂ© ou la cour dâassises du siĂšge de la cour dâappel sâest prononcĂ©e.Lâexercice dâune demande de restitution de scellĂ©sSi le procureur de la RĂ©publique ou procureur gĂ©nĂ©ral, le juge dâinstruction ou la juridiction de jugement peuvent toujours statuer dâoffice sur la question des scellĂ©s, tel nâest pas toujours le cas. Ă dĂ©faut, le propriĂ©taire du bien saisi doit formuler une demande de restitution de scellĂ©s par voie de requĂȘte. Dans cette optique, certains dĂ©lais doivent ĂȘtre respectĂ©s car, Ă dĂ©faut, les objets non restituĂ©s peuvent devenir propriĂ©tĂ© de l'Ătat sous rĂ©serve du droit des tiers. Pour Ă©viter un tel scĂ©nario, il faut que la restitution ait Ă©tĂ© demandĂ©e ou dĂ©cidĂ©e dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de la dĂ©cision de classement sans suite ou de la dĂ©cision par laquelle la derniĂšre juridiction saisie se soit prononcĂ©e, que le propriĂ©taire ou la personne Ă laquelle la restitution a Ă©tĂ© accordĂ©e rĂ©clame l'objet dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de la mise en demeure adressĂ©e Ă son domicile. Si le juge dâinstruction ne rĂ©pond pas dans un dĂ©lai dâun mois suivant sa saisine, ou le procureur de la RĂ©publique ou le procureur gĂ©nĂ©ral dans un dĂ©lai de deux mois suivant leur saisine, le requĂ©rant peut saisir la chambre de lâ restitution effectiveUne fois la restitution des scellĂ©s obtenue, le bĂ©nĂ©ficiaire de la restitution est convoquĂ© par le greffe ou le parquet pour quâil soit procĂ©dĂ© Ă la restitution effective des biens lui appartenant. La restitution est alors faite sur justification d'identitĂ© et production de la dĂ©cision de restitution. Peuvent aussi effectuer cette dĂ©marche lâavocat du propriĂ©taire des scellĂ©s ou tout mandataire muni d'une procuration. Toutefois, lorsqu'il s'agit de numĂ©raires transfĂ©rĂ©s Ă lâAgence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisquĂ©s AGRASC, la restitution est directement effectuĂ©e par cette agence, par dâun recours contre le refus de restituer les scellĂ©sLâautoritĂ© compĂ©tente peut refuser de restituer les scellĂ©s pour diverses raisons. La restitution peut ĂȘtre refusĂ©e lorsque le scellĂ© est utile Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ© ou sâil convient de conserver un Ă©lĂ©ment de preuve pendant la phase dâinstruction ou de jugement, lorsque la restitution est de nature Ă crĂ©er un danger pour les personnes ou les biens, lorsque le bien saisi est l'instrument ou le produit direct ou indirect de l'infraction, lorsque les objets dont la destruction est prĂ©vue par une disposition particuliĂšre. Il est possible que lâautoritĂ© compĂ©tente refuse de restituer les scellĂ©s et, dans ce cas, il est possible dâexercer un recours Ă lâencontre de cette dĂ©cision de refus. Le recours sâexerce devant la chambre de lâinstruction. Il doit ĂȘtre fait dans le dĂ©lai d'un mois Ă compter de la notification de la dĂ©cision du procureur de la RĂ©publique ou du procureur gĂ©nĂ©ral, par dĂ©claration au greffe du tribunal ou de la cour ou par lettre ou dans le dĂ©lai de dix jours Ă compter de la notification de la dĂ©cision du juge dâinstruction. Le recours est suspensif, ce qui signifie que les scellĂ©s ne sont pas dĂ©truits ou vendus si un recours est exercĂ©. Enfin, il faut savoir que, si la restitution des scellĂ©s est finalement impossible en raison du fonctionnement dĂ©fectueux du service de la justice, il est possible dâengager la responsabilitĂ© de lâĂtat, Ă condition de dĂ©montrer lâexistence dâune faute lourde dĂ©ficience caractĂ©risĂ©e traduisant lâinaptitude du service public de la justice Ă remplir la mission dont il est investi. 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Ledossier Ă adresser au procureur de la RĂ©publique doit comporter : âą Une demande Ă©crite de lâĂ©poux de nationalitĂ© française, adressĂ©e au procureur de la RĂ©publique, sur papier libre, sollicitant lâhomologation du jugement de divorce, signĂ©e et datĂ©e. Les coordonnĂ©es complĂštes du demandeur doivent ĂȘtre indiquĂ©es : adresse
. 368 602 315 562 260 578 405 450