LocationBateau La Grande Motte: Journée soleil et air marin - consultez 6 avis de voyageurs, 10 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour La Grande Motte, France sur Tripadvisor.
Forum Costa Rica DerniĂšre activitĂ© le 11/02/2016 Ă  1854 Carnets de voyage Costa Rica Parc national de Tortuguero Signaler Le 11 fĂ©vrier 2016 ArrivĂ©e Ă  l'aĂ©roport de San JosĂ©, la capitale ou une des capitales du Costa Rica. Je suis avec mon pĂšre et nous avons deux semaines pour dĂ©couvrir le Costa Rica. Nous prenons un minibus pour aller Ă  l’hĂŽtel. Sur le trajet je regarde dans quel monde nous avons atterris, je vois de la nature, des petites zones industrielles et des maisons, le tout colorĂ©s d’une couleur jaune un peu orangĂ©, la couleur du soleil qui tombe vers la ligne d’horizon. Je regarde cette route qui se perd en direction de ce soleil couchant, tout en traversant un dĂ©cor que je n’avais jamais vu de mes propres yeux. Je regarde souvent les reportages qui dĂ©crivent la vie dans les pays pauvres mais lĂ , Ă  ce moment lĂ , je ne suis pas devant la tĂ©lĂ©, je fais parti de son contenu. A cette instant j’ai comme l’impression de ressentir la force de l’attraction, c’est une sensation bizarre mais j’espĂšre la revivre un jour. Si un jour vous sentez cette attraction ne la lĂąchez pas, ne la lĂąchez plus, elle vous donnera une force, un bonheur, un bien ĂȘtre, que seule elle peut vous donner. Peut ĂȘtre que c’est la force d’attraction du destin, peut ĂȘtre qu’elle vous emmĂšnera dans la violence, la puretĂ© de l’esprit Ă  besoin de blanc comme de noir. Je continue de regarder dehors, je vois pas mal de gens qui marchent le long des voies rapides, retournent-ils en ville? N’y a-t-il pas d’autre chemin?, j’aperçois des panneaux publicitaires Ă  l’amĂ©ricaine, ils cĂŽtoient les oiseaux et leur taille celle du rĂȘve amĂ©ricain. Nous entrons dans la ville, je ne vois pas de grands immeubles et l’aspect des bĂątiments et des rues suppose que l’argent ne coule pas Ă  flot, loin de lĂ . Nous arrivons Ă  l’hĂŽtel, qui fait parti d’une chaĂźne qui est connu aux Etats-Unis, le hall est simple, tout comme le reste de l’hĂŽtel, on arrive devant la chambre, dont la porte donne sur la coursive. Je ne fais pas tout de suite attention au dĂ©cor, Ă  la vue, je vais d’abord voir ce que donne la chambre, elle a une finition costaricaine mais ça passe. Je sors pour voir la vue, je m’accoude Ă  la rambarde, il n’y a pas de bruit, la nuit est entrain de tomber, les lampadaires sont allumĂ©s, l’arriĂšre plan est constituĂ© de collines parsemĂ©e de maisons aux fenĂȘtres illuminĂ©es, la brume commence Ă  enfouir les collines, la ville sĂ©tend sur ma droite, l’immeuble d’une banque dĂ©passe tous les autres, le capitalisme n’est pas foudroyant ici. Je regarde de nouveau devant moi et je vois ce que je n’ai jamais vu, Ă  part Ă  la tĂ©lĂ©, l’hĂŽtel est barricadĂ© derriĂšre un mur qui doit faire quatre mĂštres de haut, derriĂšre ce mur se trouve des cabanes faites de taules, de bois et peut ĂȘtre de quelques moellons, les fenĂȘtres ont l’air d’ĂȘtre faites en plexiglas, fenĂȘtre est un grand mot. DerriĂšre moi j’ai des chambres d’hĂŽtels toutes Ă©quipĂ©es de climatisation et en face j’ai ce que l’on peut appeler un bidon ville, sauf que lĂ  ce n’est pas concentrĂ© comme une favela, c’est un bidon ville de riche. Je suis lĂ  Ă  me demander qu’elle est la rĂšgle qui dit, toi tu naĂźtras parmi les riches et toi parmi les pauvres et je ne trouve pas de rĂ©ponse. Je pars me coucher demain nous visitons la ville. Le rĂ©veil se fait au son du coq alors que nous sommes en villes, c’est le seul endroit oĂč nous l’entendrons alors que toutes les autres nuits nous les passerons dans des villages. Nous prenons le petit dĂ©jeuner et partons dans ce monde inconnu. PremiĂšre impression, ce n’est pas fabuleux, nous croisons plusieurs personnes qui sont assises sur les trottoirs, elles ne font rien, elles sont lĂ  Ă  ne rien faire, quand je passe Ă  leur hauteur je les regarde et elles en font autant, pas lombre dun sourire, pas lombre dun dĂ©but de bonheur, leurs visages ne reflĂštes que l’usure du temps, la lassitude les a enfermĂ©s dans son monde. Il y a d’autres adeptes de cet art de vivre mais eux prĂ©fĂšrent les murs aux trottoirs. Cela donne un dĂ©cor spĂ©cial et donc une ambiance vraiment spĂ©ciale, c’est pas trĂšs rassurant, un peu plus loin une femme est au milieu de la route, aux feux, Ă  ses pieds il y a deux boites de cĂ©rĂ©ales, elle les vend, lĂ  je parle dun souvenir mais quand jai vu ça en direct ça ma fait bizarre, je ne pensais pas voir ce genre de situation, quand je la regarde je me dis que son aspect, tant vestimentaire que physique est en adĂ©quation avec cette scĂšne. La pauvretĂ© s’étale en plein centre ville ici. Nous continuons notre chemin, nous allons dans une rue piĂ©tonne trĂšs frĂ©quentĂ©e et puis au bout de quelques rues nous prenons Ă  droites, nous voilĂ  seuls avec ces fantĂŽmes qui sont assis sur les trottoirs et ceux caler contre les murs, Ă  10 mĂštres derriĂšre nous il y a une rue remplie de gens et pourtant j’ai l’impression de ne plus ĂȘtre en sĂ©curitĂ©, plus nous avançons et plus je le sens mal. Les rues suivantes ne sont pas mieux, nous dĂ©cidons de faire demi tour, nous remontons la rue en Ă©vitant les regards et nous retournons dans la rue piĂ©tonne qui est remplie de vie. Dans mon souvenir c’est comme ça que ça c’est passĂ© mais Ă  l’avenir je ne ferais pas demi tour, appart si ça sent vraiment le roussi. Je cherche quelque chose qui pourrait faire une belle photo mais je ne vois rien, les crĂ©pis s’effritent tout comme les peintures et les murs se fissurent. Je me demande si ce n’est pas moi qui est un regard qui n’est pas assez affĂ»tĂ©, je dĂ©cide d’aller regarder si il y a des cartes postales de la ville, je vois des photos de volcans, de montagnes, de plages mais pas de la ville, cela confirme ce que je pensais. Pour info les cartes postales ici, ce ne sont pas des cartes postales ce sont des photos. Dans ce centre ville, il n’y a pas beaucoup de rues commerçantes, le pouvoir d’achat n’étant pas Ă©levĂ© et le nombre de touristes n’étant pas extraordinaire, on ne s’attend pas Ă  trouver des produits qui valent chĂšres et pourtant je suis devant un magasin qui vend des produits dont les marques sont connu Ă  l’international, marque de skate, de surf etc. Cela fait partie des contrastes du Costa Rica. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de touristes, aprĂšs peut ĂȘtre que je me trompe mais peut ĂȘtre pas, si vous partez avec une agence, vous arriverez Ă  l’aĂ©roport de San JosĂ©, vous passerez votre premiĂšre nuit Ă  San JosĂ©, en sachant qu’il est dĂ©conseillĂ© aux touristes de sortir aprĂšs la tombĂ© de la nuit c’est-Ă -dire aprĂšs six heure et demi et le lendemain matin Ă  l’aube vous serez dans le bus pour une destination plus accueillante. Nous arpentons la ville toute la journĂ©e, nous passons dans des rues oĂč presque toutes les maisons sont barricadĂ©es derriĂšre des barreaux, je ne parle pas des barreaux de fenĂȘtres que l’on peut voir en France, je parle de grille, les barreaux partes du trottoir et monte jusqu’au plafond, derriĂšre il y a 1,5 Ă  2 mĂštres de vide et ensuite il y a le mur de la maison. Les maisons qui ont des balcons ou des jardins peuvent aussi ĂȘtre Ă©quipĂ©es de barbelĂ©s, ceux qui ont des lames de rasoir, en plus des barreaux bien entendu. En fait les maisons, en matiĂšre de protection, ont le mĂȘme Ă©quipement de base qu’une prison. Je n’ai pas eu le sentiment de l’insĂ©curitĂ© mais les habitants doivent avoir de bonnes raisons ou pas. La journĂ©e se finit nous retournons Ă  l’hĂŽtel. De la chambre je vois un bĂątiment qui dĂ©note des autres, avec mon pĂšre nous dĂ©cidons d’y aller, malgrĂ© le conseil du guide de voyage qui prĂ©conise de ne pas sortir la nuit. Notre hĂŽtel se trouve dans une zone populaire, tout comme le lieu oĂč nous allons. Nous croisons quelques Ăąmes qui Ăšres aux grĂ©s du vent, elles nous regardent avec leurs yeux vides d’expressions. AprĂšs cinq minutes de marche sinistre nous arrivons au monument, ça s’active ici, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes et donc un paquet de belles femmes, la plupart ont dĂ» arriver en voiture, le premier parking est plein et le personnel de la sĂ©curitĂ© envoi les voitures qui arrivent au deuxiĂšme parking. Nous regardons ce qui se passe, nous ne savons pas ce qu’il y a Ă  l’intĂ©rieur du bĂątiment, peut ĂȘtre que c’est un concert mais nous, nous dĂ©cidons de retourner Ă  l’hĂŽtel et obligatoirement nous repassons dans cette ambiance austĂšre que nous avons traversĂ©s Ă  l’aller. Une femme assise sur un trottoir attire mon regard, qui lui-mĂȘme attire le sien, elle me dit dinero», je lui rĂ©ponds no» tout en continuant de marcher, nous la dĂ©passons, elle continue de parler et puis elle se lĂšve, elle nous suit, sur le trottoir d’en face il y a un mec qui est calĂ© contre le mur, il ne fait rien mais il nous regarde, je trouve que ça commence Ă  faire beaucoup de regards et bien qu’il y est un bĂątiment rempli de gens Ă  deux cents mĂštres, ici il n’y a personne, notre rue et les autres sont dĂ©sertes d’ñmes stables. La femme finit par nous lĂącher aprĂšs quelques dizaines de mĂštres et le mec n’a pas bougĂ©. Nous rentrons Ă  l’hĂŽtel sans avoir eu de problĂšmes mais maintenant nous comprenons l’avertissement du guide de voyage. Pour nous la situation n’a pas dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e mais il y en a d’autres oĂč ça a dĂ» mal tourner et il y en aura d’autres oĂč ça finira mal. Cracher sur les gens devient un sport international, plus cette mentalitĂ© grandira plus il y aura de gens dans la marge du bien ĂȘtre, je ne dis pas dans la marge du systĂšme car cette derniĂšre est formĂ© d’une grande diversitĂ©, on peut par exemple y croiser mes pensĂ©es. Nous allons nous coucher. J’entends le coq, le soleil est entrain d’arriver, c’est pas pour autant que je vais me lever, saletĂ© de coq. Un peu plus tard nous nous levons, la douche et le petit dĂ©jeuner rayĂ© de la liste, il nous reste Ă  trouver un bus pour aller Ă  l’agence de location de voiture. Nous en trouvons un, Ă  l’intĂ©rieur il n’y a pas foule et nous devons ĂȘtre les seuls Ă©trangers. Le chauffeur n’est pas jeune mais sa conduite l’est, j’ai l’impression que c’est moi qui conduit, sauf que moi j’ai une compacte pas un bus, de plus on est dans les rues de la ville et elles ne sont pas larges, si un gamin traverse sans regarder il aura le droit Ă  un scĂ©nario Ă  la destination finale ». Nous sortons de la ville sans accident, on rentre sur l’autoroute oĂč le chauffeur nous posera quelques kilomĂštres plus loin, l’agence de location se trouve Ă  cotĂ© de l’autoroute. Elle n’est pas vraiment indiquĂ©e, pas Ă©tonnant, les rues n’ont pas de nom Ă  San JosĂ©. Comment ils font pour le courrier?, je n’en sais rien, peut ĂȘtre Ă  la dĂ©brouille, comme l’art de vivre des cubains. Mon pĂšre fait les papiers, prend possession des clĂ©s de la voiture, maintenant le voyage commence, direction le pacifique, ici c’est comme dire direction Les 2 Alpes » en partant de Lyon. Nous quittons la ville, ces habitations fragiles et ces belles villas cachĂ©es, les riches prĂ©fĂšrent cĂŽtoyer la jungle plutĂŽt que le bĂ©ton. Certains ont des portails Ă  l’amĂ©ricaine avec le mur qui va avec, intimitĂ© et tranquillitĂ© garantie. La route serpente dans cette dense verdure tout en montant, je regarde dans mon rĂ©troviseur et je vois un camion amĂ©ricain, notre voiture fait la taille de son capot. Dans les descentes on entend son frein moteur qui fait un bruit de dingue, ah ces amĂ©ricains et leur culture de la dĂ©mesure, je les adore, ils ne doutent de rien, ils se foutent de tout et de tout le monde. Nous passons un col, la vue se dessine, le tableau se termine et nous plonge sur la mer et les Ă©normes bananeraies. Ces plantations ne nous offre pas un dĂ©cor des plus naturelles mais nous n’allons pas nous plaindre, c’est mieux que ceux qui vivent dans les immeubles qui surplombent le pĂ©riphĂ©rique Est de Lyon. Je n’ai jamais compris comment on pouvait imaginer une urbanisation telle que celle lĂ , le linge sĂšche sur les balcons et beigne dans le parfum des gaz d’échappements des milliers de voitures qui passent tous les jours. Nous descendons au milieu des bananiers, la route est large, toute neuve et vide. J’aperçois une concentration d’immeubles qui c’est appropriĂ©e le bord de mer, plus nous nous rapprochons et plus nous croisons de panneaux publicitaires qui vantent les activitĂ©s qu’il y a Ă  faire dans cette station balnĂ©aire, qui est sortie de terre depuis peu Ă  mon avis. Elle me fait penser Ă  la grande motte mais en plus petit et avec des immeubles au design standard. L’occident Ă  posĂ©e l’encre sur ce morceau de terre, je ne sais pas si le rendement est bon mais de ce que je vois, ça doit ĂȘtre assez calme car il n’y a personne sur la route, peut ĂȘtre n’avaient-ils pas encore fini la construction. Encore un endroit oĂč l’alcool s’invitera dans les veines, oĂč la vapeur d’alcool se diffusera dans les neurones, encore un endroit oĂč l’on chassera la marijuana et oĂč l’on vendra de la biĂšre au guarana, assurant assez d’énergie pour donner vie Ă  un maximum de pulsion, de dĂ©sir. Il me semble que les enfants et les femmes battus sont gĂ©nĂ©ralement le rĂ©sultat d’un homme plus sa bouteille d’alcool oĂč d’un homme plus sa surtension. La musique de Bob Marley est le reflet de la consommation d’herbe, est le reflet d’une vie de rĂ©flexions humanistes mais sĂ»rement pas de la violence. Nous ne nous arrĂȘtons pas ici, ce n’est pas le genre d’endroit que nous recherchons mais en tout cas la couleur de l’eau Ă©tait vraiment sympa ici, peut ĂȘtre es cela qui a attirĂ© les investisseurs, les magnats du bĂ©tonnage Ă  outrance. Je prĂ©cise que lĂ  ce n’était pas envahissant. La route dĂ©file dans un dĂ©cor rĂ©pĂ©titif, des bananiers, un peu de vrai nature, des maisons vĂ©tustes et seules et la mer qui ne nous quitte plus. Un panneau nous indique que nous arrivons Ă  la fin de la route, Titine va prendre un chemin en terre pour la premiĂšre fois, je vois un panneau qui indique les villes vers lesquelles nous allons, il se trouve sous un arbre au feuillage dense, la lumiĂšre ne l’atteint donc pas et la nature Ă©tant vigoureuse ici, elle s’est installĂ©e sur le panneau comme la mousse s’installe sur la face nord d’un arbre. VoilĂ  un signe qui en dit long sur la place que prend la nature dans ce pays. Tout est signes sur cette planĂšte, dans cette nature, elle nous indique le chemin Ă  suivre mais peu de gens savent lire son Ă©criture, il en est de mĂȘme pour le psychisme qui s’exprime par les lois de la physique. Cela me fait bizarre de voir des voitures de villes et des poids lourds sur un chemin en terre, qui portera bientĂŽt la signature de l’Homme et la reconnaissance de la Femme, elle qui semble tant aimer le confort et peut ĂȘtre encore plus son symbole. Ne jamais faire d’un cas une gĂ©nĂ©ralitĂ©, jamais. Nous arrivons dans la civilisation rurale, qui est une Ă©quation intĂ©ressante pour le futur, je vous conseille d’essayer de la rĂ©soudre mĂȘme si beaucoup finiront par tourner en rond, effet dĂ» au formatage. Nous avons pris Ă  droite, nous descendons vers le sud et nous sommes Ă  l’ouest, donc nous nous dirigeons vers la mer. Playa Del Coco, j’aime bien le nom et l’endroit n’est pas mal non plus. Un petit village, chaleureux oĂč le temps file devant les regards de la dizaine de locaux qui sont assis sur les bancs du bord de plage, les cocotiers les coupes du village, le sable les rĂ©chauffes et la mer les emmĂšnes jusqu’à la ligne d’horizon, un monde simple mais qu’ils ont l’air d’apprĂ©cier. Ont-ils des pensĂ©es noir Ă  cette instant ou sont-ils bien, je ne sais pas mais en tout cas ils ne sont pas stressĂ©s. A quelques mĂštres de la plage, les oiseaux pĂȘchent le poisson en plongeant sous l’eau avec l’aisance d’une flĂšche, Ă  cĂŽtĂ© de ce spectacle je vois plusieurs pĂȘcheurs qui jettent leurs filets et les tires quelques instants plus tard, pas besoin d’un bateau, la proie est Ă  portĂ©e de main, si j’étais venu plusieurs dĂ©cennies plus tĂŽt, je les aurais vu avec des lances mais je suis nĂ©e trop tard, dommage, sinon j’aurais pu voir une vraie face de l’évolution humaine de mes propres yeux. Cette Ă©volution reste humaine, sans bateau, Ă  taille humaine, tout simplement. Toutes les pensĂ©es que je note dans ce livre me viennes en Ă©crivant, ce n’est pas le ressentit sur place. LĂ  sur place je profite de l’ambiance et du dĂ©cor, je ne rĂ©flĂ©chis pas, je pense mais sans pousser la rĂ©flexion, mes sens sont presque tous activĂ©, je ne peut avoir la concentration nĂ©cessaire et puis penser c’est bien mais vivre c’est mieux. La nuit est entrain d’assombrir la forĂȘt et le village tandis que l’horizon de la mer Ă  lui encore un peu de luminositĂ©. Les restaurants, les commerces et les rues s’éclairent, nous commençons Ă  avoir faim, nous faisons le tour des restaurants et finissons par opter pour une pizzeria. La gĂ©rante est italienne, les investisseurs dans ce pays sont souvent des Ă©trangers comme dans beaucoup de pays en voie de dĂ©veloppement, il faut savoir que le Costa Rica, n’a pas d’armĂ©e, Ă©tant donnĂ© qu’il est protĂ©gĂ© par l’armĂ©e amĂ©ricaine, c’est assez dissuasif. Quand on voit l’emplacement du Costa Rica, on peut se demander si cette gĂ©ostratĂ©gie n’est pas voisine de celle d’IsraĂ«l, avec les soucis du conflit islam-occident en moins mais avec la canal de panama qui doit crĂ©er beaucoup de conflits d’intĂ©rĂȘts. Nous mangeons nos pizzas italiennes, dont le goĂ»t n’avait rien d’italien mais c’était largement mangeable. Direction l’hĂŽtel pour une bonne nuit. Le soleil se lĂšve, nous allons prendre le petit dĂ©jeuner sur la terrasse, le terrain qui entoure la piscine est composĂ© de palmiers et d’autres vĂ©gĂ©taux qui composent la nature du pays. Le petit dĂ©jeuner se compose de riz, d’haricots rouges, de viande hachĂ© il me semble, de tranches de melon, d’un cafĂ© et d’un Ɠuf, Ă  la coque ou au plat, ça dĂ©pend de vous. AprĂšs le petit dĂ©jeuner je vais sur la plage, il est tĂŽt, il n’y a personne, je suis seul avec ce bruit de vagues incessant, je ne sais pas ce qu’il a de si particulier mais ce bruit me ressource. AprĂšs avoir fait le plein d’énergie je rejoins mon pĂšre et nous reprenons la route. Nous continuons par la cĂŽte, mon pĂšre dĂ©cide de prendre Ă  droite Ă  un moment, nous tombons sur un chemin en terre qui part au milieu des palmiers et qui nous amĂšne au bord d’une plage. Il y a quelques voitures, le parking n’est pas vraiment un parking, il y a une petite boucle Ă  la fin du chemin et lĂ  vous vous garez comme vous pouvez. La plage est comme le parking presque vide, la vue que j’ai est celle d’une carte postale, la plage Ă  une forme de croissant de lune, elle est bordĂ©e de cocotiers et la mer Ă  un bleu attirant, c’est simple comme endroit, un peu trop clichĂ© Ă  mon goĂ»t mais ce n’est pas dĂ©sagrĂ©able. Je dĂ©cide de remonter la plage mais au bout de quelques dizaines de mĂštres la plage change de visage, elle est encombrĂ©e de bois et de pierres. Je ne sais pas pourquoi mais je dĂ©cide quand mĂȘme de continuer de la remontĂ©e donc je pars dans la forĂȘt. AprĂšs quelques pas je m’arrĂȘte, j’aperçois trois hamacs qui sont tendus entre des palmiers, je crois qu’il y en a un qui est occupĂ©, je vois aussi un chien qui fait sa vie et une cabane. Je ne sais pas si cette personne vie lĂ  en permanence ou si c’est son lieu d’évasion mais ce que je sais c’est qu’entre un appartement de trois cents mĂštres carrĂ©s dans le centre de Paris et sa cabane sous les palmiers et les pieds dans l’eau je prĂ©fĂšre de trĂšs loin la cabane. Je ne sais pas ce que fait mon pĂšre et Ă©tant donnĂ© qu’il n’y a pas grand-chose Ă  faire je pense qu’il doit rouiller. Je le rejoins, il me propose de repartir, je suis d’accord avec lui, nous avons vu le peu qu’il y avait Ă  voir. Avant de monter dans notre 4x4 asiatique, je regarde des autocollants qui se trouvent sur le pare choc arriĂšre d’un pick-up. Ces autocollants disent ça When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace. Make love, not war. », l’image de ce mec dans son hamac et l’image que reprĂ©sente ces autocollants me pousse Ă  penser que l’art de vivre ici est plus naturel, plus humain que celui que je connais en France. Nous reprenons la route, sans trop savoir oĂč nous allons car la carte que l’on a est plus que symbolique. Le paysage ne change pas beaucoup, sur notre droite il y a de la forĂȘt puis la mer et sur notre gauche nous voyons de la forĂȘt et les collines. Nous dĂ©cidons de faire la halte de ce soir dans une autre station balnĂ©aire, qui se trouve collĂ©e Ă  un parc naturel, celle-ci est bien plus grande que la prĂ©cĂ©dente, il y a beaucoup de restaurants, pas mal d’hĂŽtels et bien plus de touristes. Nous trouvons un hĂŽtel et cherchons ensuite un restaurant, celui oĂč nous allons ce soir surplombe la mer, la verdure est toujours prĂ©sente, nous sommes sur la terrasse, le serveur nous amĂšne l’apĂ©ritif et en profite pour nous montrer des paresseux qui sont dans les arbres en face de nous, je regarde et j’arrive Ă  les distinguer. Je me dis qu’on a de la chance, apercevoir cet animal si difficile Ă  voir et puis mon pĂšre me dis que c’est sĂ»rement eux qui les ont amenĂ©s et lĂ  je repense au serveur, Ă  sa façon d’ĂȘtre quand il nous les a montrĂ© et je me dis qu’il Ă©tait sacrĂ©ment Ă©tonnĂ© lui aussi, bien trop Ă©tonnĂ©. J’avoue que voir un paresseux de loin, c’est pas terrible, mais en voir un de prĂ©s qui est en plein effort physique ça doit ĂȘtre sympa. Le repas se finit, nous nous baladons sur la plage et nous rentrons Ă  l’hĂŽtel et demain nous irons au parc. Le rĂ©veil se fait sans le chant du coq, il fait beau donc chaud. Nous partons dans le parc, mon pĂšre a ses chaussures de randonnĂ©es et moi je suis en tong, sur le coup cela ne me gĂȘne pas mais lĂ  quand j’écris je me dis que des chaussures ça aurait Ă©tait mieux. Je n’ai pas pensĂ© aux serpents, aux autres animaux ou insectes. Au dĂ©but du sentier un groupe de touristes est Ă  l’arrĂȘt, ils regardent un paresseux, il me faut bien trente secondes pour que je le distingue, il est haut donc nous ne voyons pas grand-chose. Un peu plus loin nous croisons un coati, c’est le genre d’animal que je mettrais bien dans ma valise car ça a vraiment une bonne tĂȘte et comme ça fouine beaucoup il pourrait aller faire chier mes voisins. Comment dĂ©crire physiquement le coati, un coati c’est une sorte de raton laveur qui n’a pas peur de l’ĂȘtre humain, il peut trĂšs facilement venir vous voir et vous amadouer avec sa petite tĂȘte pour avoir de la nourriture. Nous prenons un petit sentier j’essaye de faire le moins de bruit possible et j’essaye de dĂ©busquer des animaux ou des insectes et ce n’est vraiment pas facile. Mis Ă  part le bruit que font les battements d’ailes du colibri, on n’entend rien, c’est comme si nous Ă©tions seuls alors qu’en vĂ©ritĂ© nous sommes entourĂ©s d’insectes et d’animaux. J’entends le colibri, ces battements d’ailes fragmentent le silence d’un son sourd, j’essaye de savoir d’oĂč vient le bruit puis je le vois passer Ă  toute vitesse, je l’ai seulement aperçu mais un peu plus loin j’en vois un autre qui fait du vol stationnaire et un colibri qui fait un vol stationnaire c’est un peu de la science fiction, il ne bouge presque pas. Nous sortons de la forĂȘt, le sentier nous amĂšnes Ă  la plage, nous n’avons pas vu grand-chose mais ce n’est que le dĂ©but du sĂ©jour. Nous nous baladons le reste de la journĂ©e. Le soir nous allons Ă  l’entrĂ©e de la ville, hier nous avons aperçu une sorte de KTC costaricain. Nous y retrouvons l’ambiance d’un fast food, ici il n’y a pas de touristes, ici c’est le rendez vous des locaux, ce lieu est plus authentique qu’un restaurant pour touristes mĂȘme si ça reste un fast food. Nous retournons Ă  l’hĂŽtel, demain nous partons pour Golfito, haut lieu du trafic de drogue d’aprĂšs ce que dit le guide de voyage, l’ambiance doit y ĂȘtre intĂ©ressante. Le jour se lĂšve nous reprenons la route, un peu avant Golfito nous nous faisons contrĂŽler par la police. Nous sommes repartis, nous arrivons, je pensais que nous allions arriver dans une petite ville mais en fait ce n’est pas ça, je ne sais pas trop ce que c’est, je crois que l’on appelle ça un village fantĂŽme, il n’y a personne mis Ă  part quelques personnes qui traĂźne par ci par lĂ . Leurs visages n’ont rien d’accueillant, mon pĂšre voit un panneau qui indique un hĂŽtel, nous allons voir ça, il y a bien un hĂŽtel et je pense que sa clientĂšle doit ĂȘtre comme l’ambiance du lieu, particuliĂšre. Nous ne rentrons pas dans l’hĂŽtel, mon pĂšre me demande si je veux faire une halte ici, je lui rĂ©ponds que je n’ai pas l’impression qu’il y ai grand-chose Ă  voir ni Ă  faire. Il est d’accord avec moi nous faisons le tour de cet Ă©trange endroit pour voir si notre impression est bonne, nous voyons une vieille locomotive qui est laissĂ©e Ă  l’abandon, ce qui est dommage car elle pourrait ĂȘtre dans un musĂ©e et nous continuons de voir des gens qui traĂźnent. Notre impression Ă©tait bonne nous n’avons rien Ă  faire ici. Nous reprenons la mĂȘme route qu’à l’aller pour le retour car si nous continuons de descendre nous arrivons Ă  la frontiĂšre avec le Panama. Nous nous faisons contrĂŽler une deuxiĂšme fois, toute personne qui est passĂ©e Ă  Golfito peut avoir de la drogue sur lui. Nous dĂ©cidons de partir dans les terres, dans les montagnes. Nous passons devant plusieurs villages puis nous tombons sur un village oĂč c’est jour fĂȘte. Nous nous garons et nous mĂȘlons Ă  la foule qui s’est amassĂ©e sur les trottoirs, nous ne savons pas ce qu’ils fĂȘtent, peut ĂȘtre que c’est une sorte de fĂȘte de la musique, plusieurs groupes de danseurs et de musiciens dĂ©filent. L’ambiance est bon enfant, c’est vraiment agrĂ©able, en plus de l’ambiance je croise de belles filles et de beaux regards. Cela fait plusieurs annĂ©es que j’ai fait ce voyage mais je n’ai toujours pas oubliĂ© cette fille qui m’a fixĂ©e avec ces magnifiques yeux verts, en plus d’avoir des beaux yeux elle avait du charme et Ă©tait bien de corps, ça n’a durĂ© que trois secondes mais je m’en souviens trĂšs bien. Nous reprenons notre destinĂ©, l’aiguille de la jauge d’essence est au plus bas, nous roulons en puisant dans la rĂ©serve, je ne sais pas combien de kilomĂštres nous pouvons faire et mon pĂšre non plus. Nous sommes sur une petite route, au milieu des collines, nous croisons un village tous les dix kilomĂštres donc mon pĂšre n’est pas rassurĂ©, je lui dis que si nous tombons en panne nous pousserons et puis c’est tout » mais nous n’avons pas le mĂȘme sens de l’humour, ça ne le fait pas rire. Les kilomĂštres dĂ©filent et nous ne voyons pas de station essence, plus ça va et plus le visage de mon pĂšre se crispe. Nous arrivons sur une plaine, qui nous accueille avec une station essence et un village. Des poids lourds amĂ©ricains sont garĂ©s sur le parking. Mon pĂšre fait le plein et nous allons au village, Ă  l’entrĂ©e du village des jeunes font un foot sur un terrain, le soleil est entrain de se coucher, le paysage vert devient plus sombre et les collines au dernier plan donnent un panorama d’évasion naturelle. Nous passerons la nuit ici, il n’y a rien Ă  faire mais l’ambiance comme dans les autres villages est sympa. Demain nous partirons pour une rĂ©serve naturelle oĂč il est possible de faire de la tyrolienne. Nous prenons le petit dĂ©jeuner et nous sommes une fois de plus reparti. Il n’y a pas de route goudronnĂ©es pour aller jusqu’à l’entrĂ©e du parc et elle se trouve loin d’une route principale. Nous quittons la route et attaquons les chemins, ça bouge beaucoup, notre voiture n’est pas la plus confortable pour ce genre de terrain mais elle a la rĂ©sistance qu’il faut. Nous ne savons pas combien de kilomĂštres nous devons faire par les chemins mais nous savons que ça va ĂȘtre long, juste un kilomĂštre de chemin avec des trous ça paraĂźt dĂ©jĂ  long. On le prend avec le sourire, c’est beaucoup mieux, nous sommes toujours sur le mĂȘme chemin mais le dĂ©cor et le terrain ont changĂ©s, le dĂ©cor est blanc et le terrain c’est de la roche, ils ont creusĂ©s un chemin dans la roche nous sommes entrain de rouler sur de la roche, il y a pas mal de pierres sur le chemin, nous nous demandons si nous allons arriver Ă  destination sans avoir eu de crevaison. Je regarde ce dĂ©cor de roche, qui est aussi composĂ© d’arbres dont les branches sont dĂ©corĂ©es de sacs plastiques. Plus nous avançons et plus j’aperçois de sacs plastiques et d’autres dĂ©chets, il y a un site d’enfouissement pas loin et de ce que nous voyons, il y a des gens qui vivent ici et qui passent leur temps Ă  nettoyer la zone. Le cross continu pendant encore un bon bout de temps et nous arrivons Ă  l’entrĂ©e du parc. Nous pouvons faire le parcours tyrolienne, faire la balade qui traverse une partie de la forĂȘt et voir la serre aux papillons. Nous attaquons par la tyrolienne, elles sont grandes et il y en a une qui est trĂšs grande et trĂšs haute. Avoir la jungle comme dĂ©cor c’est sympathique, survoler cette vĂ©gĂ©tation si dĂ©veloppĂ©e et si concentrĂ©e. L’activitĂ© tyrolienne arrive Ă  sa fin, nous allons maintenant dans la serre aux papillons. Personnellement, je ne suis pas fan des papillons ni d’autres insectes mais c’est quand mĂȘme une bonne chose de prendre le temps de regarder ce monde vivant. Ensuite nous allons sur le sentier qui s’insĂšre dans la forĂȘt, nous arrivons Ă  voir des oiseaux mais il faut vraiment ĂȘtre attentif. Nous arrivons sur une passerelle suspendue, elle doit mesurer cent mĂštres de long et elle passe au dessus des arbres. Elle est faite de grilles et de barres mĂ©talliques, le tout repose sur des cĂąbles et le tout est rouillĂ©. Ce n’est pas rassurant mais ce n’est pas grave si elle cĂšde je me tiendrais comme dans les dessins animĂ©s mais elle ne cĂ©dera pas. En dessous de mes pieds le feuillage des arbres forme des coussins de vĂ©gĂ©taux et Ă  dix mĂštres haut dessus de moi sur ma gauche je vois la tyrolienne que l’on a fait tout Ă  l’heure, elle doit avoisiner les deux cents mĂštres. La visite est fini, nous avons fait tous ce qu’il y avait Ă  faire. Nous repartons faire du cross pendant plusieurs heures et nous allons essayer de trouver un hĂŽtel pour ce soir. Le lendemain nous dĂ©cidons d’aller voir le volcan Poas, nous dĂ©passons les nuages et nous continuons de monter. La route desserre quelques maisons isolĂ©es et trĂšs peu de villages. Ce volcan fait partie des choses Ă  voir au Costa Rica et pourtant nous ne voyons pas d’hĂŽtel, peut ĂȘtre que cela est dĂ» au fait que la ville n’est pas trĂšs loin. Je demande Ă  mon pĂšre de s’arrĂȘter, il y a une cabine tĂ©lĂ©phonique sur le bord de la route et je veux la prendre en photo. Au premier plan j’ai la cabine, au second plan de la verdure et en arriĂšre plan il y a les nuages qui sont plus bas. C’est la premiĂšre fois de ma vie que je vois une cabine tĂ©lĂ©phonique au dessus des nuages et le fait de voir des montagnes verdoyantes Ă  haute altitude ne m’est pas non plus commun. Nous arrivons Ă  l’entrĂ©e du parc mais la personne qui est au guichet nous dit qu’il serait mieux que nous repassions un autre jour car le haut du volcan est dans le brouillard. Nous prenons note et rebroussons chemin, nous reviendrons une prochaine fois. J’ai Ă©tais surpris, tout comme mon pĂšre que la personne de l’accueil nous dise de ne pas aller au volcan aujourd’hui, en France on ne nous aurait rien dit et on aurait pris notre argent, enfin l’argent de mon pĂšre. Nous dĂ©cidons de partir en direction d’un autre volcan, le volcan Arenal. Nous repartons au milieu de la nature, notre chemin croise quelques petites villes et villages, nous ne nous arrĂȘtons pas mais l’ambiance a l’air d’ĂȘtre comme de partout, tranquille. La route qui va au volcan contourne un lac, cette vue rend le temps de route moins long et particuliĂšrement agrĂ©able. Le soleil commence Ă  baisser, il va falloir trouvĂ© de quoi nous hĂ©berger et manger. Il reste encore de la route pour arriver au volcan, nous tombons sur un hĂŽtel, il y a de la place, la chambre n’est pas terrible mais ça fera l’affaire. Je dis que la chambre n’est pas terrible car les entrĂ©es d’air qu’il y a au dessus des fenĂȘtres ne se ferment pas, point nĂ©gatif qui s’agrandit quand on rajoute un environnement fait de jungle et d’un lac, lieu aimĂ© par les moustiques et insectes du mĂȘme genre mais le must c’est le systĂšme de chauffage de l’eau qui est intĂ©grĂ© au pommeau de douche et qui fait penser Ă  Clode Françoys. Je critique mais le propriĂ©taire de l’hĂŽtel, un allemand tombĂ© sous le charme du pays et surtout de l’endroit, n’a pas achetĂ© que des murs, il a aussi achetĂ© une bonne partie de terrain, le petit parc est orientĂ© au sud, derriĂšre il y a l’hĂŽtel et devant la peinture est composĂ©e de jungle sur le devant et les cotĂ©s, d’un lac devant cette jungle et la parure du lac est faite de jungle. Nous mangeons Ă  l’hĂŽtel dans une dĂ©coration sans artifice. La nuit n’a pas Ă©tait parfaite mais nous savions ce que ça allait donner. Je prends ma douche, sans recevoir de dĂ©charge Ă©lectrique, mon pĂšre s’en sort vivant lui aussi. Direction le petit dĂ©jeuner sur la terrasse, la vue me plait autant que la veille mais lĂ  il faut rajouter les rapaces qui se laissent planer, les oiseaux aux couleurs vives qui se posent sur les branches des arbres du parc, les cris des singes qui Ă©manent de la forĂȘt et les trois toucans qui sont sur la rambarde de la terrasse entrain de manger les fruits que le propriĂ©taire leurs donne. L’hĂŽtel n’attire pas forcĂ©ment le regard, pourtant, les prĂ©jugĂ©s sont souvent mauvais. Le petit dĂ©jeuner Ă©tait bon comme le repas du soir. Nous laissons ce coin de paradis pour voir ce volcan qui normalement est toujours en activitĂ©. Nous arrivons, nous sommes accueillis par un troupeau d’hĂŽtel et ceux lĂ  doivent accueillir des cars de touristes dont les portes feuilles contiennent au moins deux cartes bancaires et pas des bleues. La partie haute du volcan se voit de loin, c’est la premiĂšre fois que j’en vois un et ça m’impressionne un peu. Celui lĂ  il a vraiment la forme d’un volcan, il est gris et noir, ça ne reflĂšte pas la sagesse ni la tranquillitĂ©. Il se trouve, logiquement, dans un parc, qui logiquement peut ĂȘtre parcouru. Nous nous rendons Ă  l’entrĂ©e du parc, dans mon souvenir c’était gratuit. Nous prenons le chemin qui mĂšne au volcan, en chemin je tombe sur un panneau sur lequel est Ă©crit zone volcanique dangereuse », c’est rassurant, nous arrivons au point du vue, nous ne sommes pas tous seuls mais il n’y a pas grand monde non plus, je dirais sept Ă  huit personne. DerriĂšre nous, nous avons de la vĂ©gĂ©tation et le lac qui Ă©tait devant l’hĂŽtel et devant nous sur trois cents mĂštres s’étend des morceaux de roches volcaniques, parsemĂ©es de quelques fleurs, ça c’est la robe du sujet, le sujet lui a une forme de cĂŽne, de sa cime il laisse s’échapper des petites coulĂ©es de laves dont la fumĂ©e interpelle votre regard, elles glissent sur les pentes abruptes et empĂȘchent la vĂ©gĂ©tation de tenter une excursion. Les pentes ne sont que poussiĂšres et roches sombres, la pĂ©riphĂ©rie qui est plate n’est pas vraiment plus hospitaliĂšre pour l’homme avec ces blocs de roches mais la vĂ©gĂ©tation arrive Ă  se dĂ©velopper dans cette partie. Nous n’avons pas vu d’éruptions mais la nuit ça doit rendre mieux, si les nuages ne sont pas lĂ . Nous redescendons pour faire un tour dans la forĂȘt, j’y ai aperçu des trucs qui Ă©taient comme des cochons mais en noir, toute une famille, j’ai entre aperçu des toucans immobiles entre feuilles et branchages et j’ai vu un oiseau gros comme un dindon qui se promenait tranquillement sans ce soucier des prĂ©dateurs et je pense que c’est une espĂšce qui doit avoir la mĂȘme aisance pour voler qu’un dindon. Encore une fois, je n’ai pas vu beaucoup d’animaux, si vous venez au Costa Rica pour voir des animaux sauvages, venez que pour ça, prenez le temps d’ĂȘtre patient et faites vous oublier quand vous ĂȘtes dans leur milieu. La journĂ©e a Ă©tait intĂ©ressante mais le voyage doit continuer, nous faisons un bout de route et nous faisons une halte dans un village, l’ambiance est bonne, les habitations sont simples sans ĂȘtre vĂ©tustes, il y a des commerces, des restaurants, tout ça entourĂ© de forĂȘt tropicale. Un environnement propice au bien ĂȘtre, le fait que le tourisme rapporte de l’argent y est aussi pour quelque chose mais ici, c’est diffĂ©rent de l’Europe, il n’y a pas un tourisme de masse et je n’ai pas l’impression que les commerçants aient besoin de plus, la taille des maisons, des commerces, de tout, est raisonnable, humaine, pourquoi il faudrait tout le temps plus de touristes et d’argent. J’adore ce cotĂ© simple, sans cinĂ©ma, ce dĂ©cor et cette ambiance qui vous disent c’est trĂšs bien comme ça » alors qu’en Europe ils vous disent on peut faire plus », faire plus naturel, ok, ça me va, mais ce n’est pas vraiment le mot d’ordre chez nous mais je sais que la rĂ©volution verte va crĂ©er une belle onde de choc alors je reste optimiste. Il faudra sĂ»rement faire tourner les planches Ă  billets et donc faussĂ© encore plus l’économie mais ils sont partis sur ce chemin et l’arrĂȘt ou la marche arriĂšre ne font plus partie des solutions. Peut ĂȘtre que l’effet collatĂ©ral sera une troisiĂšme guerre mondiale mais ce ne sera pas une guerre entre Ă©tats. Les chinois sont dans le noir et le blanc depuis toujours, si ils rĂ©ussissent alors ils crĂ©eront l’ñge d’or de la propagande, soutenu financiĂšrement par les Etats-Unis, mentalitĂ© amĂ©ricaine oblige et c’est derniers arriveront Ă  parasiter quelques domaines, c’est pour ça que j’accorde de l’intĂ©rĂȘt Ă  leur mentalitĂ©. Les commerces sont simples mais ils suffisent. Pour ce qui est des voitures, il y a des marques que je ne connais pas mais quand c’est le cas c’est que la voiture ne date pas d’hier. Les autres voitures sont des modĂšles asiatiques ou amĂ©ricains en gĂ©nĂ©ral, en face de moi j’ai un beau gros pick-up amĂ©ricain. Les 4x4 doivent ĂȘtre un vĂ©hicule apprĂ©ciĂ© ici, je pense cela car quand je regarde la carte du Costa Rica je vois qu’il y a trĂšs peu de routes officielles, goudronnĂ©es, le reste du rĂ©seau routier c’est des chemins, ça doit ĂȘtre 80% du rĂ©seau, je donne un chiffre qui est peut ĂȘtre complĂštement faux si ça se trouve c’est 95% mais en regardant le plan c’est ce que l’on peut se dire. Sur notre gauche une Ă©glise m’interpelle, elle est entourĂ© d’un espace vert bien entretenu et en plus son architecture et sa couleur reflĂšte la gaietĂ©, ça donnerait presque envie d’aller Ă  la messe. Nous dĂ©cidons de chercher un hĂŽtel en espĂ©rant en trouver un qui a de la place, il ne nous a pas fallu plus de cinq minutes pour en trouver un bien et il y a de la place. On Ă©tait pas parti avec un voyagiste, nous avions une voiture et nous avions bougĂ© presque tous les jours et Ă  chaque fois il fallait trouver un hĂŽtel et on en a tout le temps trouvĂ©s, les prix Ă©taient correctes. Retour dans le village, on se trouve un petit restaurant tranquille, les plats sont bons et le personnel est professionnel. Le repas est fini, direction l’hĂŽtel, Ă  demain. La nuit c’est bien passĂ©e, il n’y a pas beaucoup de circulation donc pas de bruit et la chambre Ă©tait bien. Il est 8h du matin, le ciel est bleu et il fait bon, au parking de l’hĂŽtel il y a deux voitures qui retiennent mon regard, la premiĂšre, c’est une voiture de sport, le dernier modĂšle qu’a sortie la marque aux Ă©toiles dont la peinture bleu est une marque de fabrique, la deuxiĂšme c’est un 4x4 allemand de sport, le ou la propriĂ©taire Ă  mis des protections sur les deux cotĂ©s de la voiture, oĂč il y a les portiĂšres, c’est des petits panneaux en plastiques avec des ventouses, ça fait clochard sincĂšrement. Cette personne doit mettre des gants quand elle conduit et quand elle doit serrer la main de quelqu’un et si elle Ă  un bĂ©bĂ© elle doit l’emballĂ© dans du papier bulle quand elle le prend dans ses bras. Je prĂŽne le mot respect mais c’est vrai que des fois c’est pas possible. Mettre des protections sur un tas de ferraille je peux le comprendre mĂȘme si je trouve que ça va loin mais la rendre visuellement moche pour qu’elle reste belle lĂ  je ne peux pas comprendre, surtout qu’il existe des housses qui protĂšgent intĂ©gralement, qui sont belles et en plus elles arrivent Ă  crĂ©er l’envie de dĂ©couvrir. Aujourd’hui nous allons Ă  Tortuguero cotĂ© atlantique, un des nombreux parcs naturels du pays, celui lĂ  change de ceux que l’on a fait jusquĂ  maintenant, nous allons plonger dans un environnement amazonien, de larges canaux et de la jungle, il faut prendre un bateau pour se rendre oĂč mon pĂšre veut aller mais le problĂšme c’est de savoir oĂč se trouve le lieu d’embarcation. Notre premiĂšre tentative est ratĂ© nous ne sommes pas sur le bon chemin, nous essayons le deuxiĂšme, c’est le bon, nous arrivons Ă  l’endroit oĂč il faut prendre le bateau, dans mon souvenir je vois presque aucune voiture de garĂ©e, nous faisons parti des quelques touristes du moment. Si vous voulez voir les tortues qui pondent vous passerez ici pour vous rendre Ă  Tortuguero, nous, nous ne sommes pas Ă  la bonne Ă©poque, je pense que c’est pour ça qu’il n’y a pas grand monde. Ne vous attendez pas Ă  tomber sur un endroit amĂ©nagĂ© avec des parkings, des commerces etc, il doit y avoir un local, le reste est fait de terre battue, la voiture vous la garĂ©e n’importe oĂč et les sous vous les donneraient au pilote du bateau quand vous serez arrivĂ© Ă  destination. Mon pĂšre se renseigne pour le prix et pour le reste, il est ok pour tout, nous montons Ă  bord d’un bateau qui peut accueillir une douzaine de personnes. Nous avons le bateau pour nous tous seuls, ça a sĂ»rement fait grimper le prix standard. Il fait beau et chaud, le bateau fuse sur l’eau dans ce dĂ©cor amazonien, le canal nous emmĂšne Ă  travers la forĂȘt. Le paysage est plat, la topographie ne fait pas travailler l’esprit mais il y a une certaine gravitĂ© dans la densitĂ© de cette forĂȘt qui donne envie de l’explorer. Nous nous arrĂȘtons dans un endroit oĂč il y a trois, quatre maisons, dont la plus grosse est celle du mec qui nous a pris sur son bateau, il gagne bien sa vie celui lĂ  par rapport Ă  ses voisins, les maisons ont Ă©taient construites sur une petite parcelle dĂ©boisĂ©e, c’est simple, c’est naturel, c’est actuel et ça doit crĂ©er un retour aux sources. Nous repartons sur lautoroute de la jungle, notre chauffeur c’était juste arrĂȘtĂ© pour passer vite fait chez lui. Quand le soleil se dĂ©couvre de ses nuages de passage, l’eau reflĂšte la forĂȘt avec une prĂ©cision symĂ©trique qui a un petit cotĂ© fantastique, j’ai passĂ© une bonne partie du trajet Ă  capturer cet effet. Je regarde si je vois des crocodiles, obligĂ©, mais je n’en vois pas, sur le trajet on verra des oiseaux, des espĂšces de vaches et des maisons traditionnelles sur pilotis. Si vous voulez voir la nature soyez avec elle et laissez la parler. Nous arrivons, direction l’hĂŽtel, je m’attends au pire, je m’attends Ă  trouver un hĂŽtel qui est pire que le pire qu’on est vu jusqu’à maintenant et en fait je tombe sur un hĂŽtel, dont la propretĂ©, le confort et la prĂ©sentation sont tout Ă  fait Ă  niveau. Ici, il n’y a rien, je ne sais pas d’oĂč sort l’électricitĂ©, Ă  cinquante mĂštres devant l’hĂŽtel il y a le canal et derriĂšre Ă  cent mĂštres il y a l’atlantique. Je ne sais pas si il est possible de se dĂ©placer autrement qu’en bateau. Nous posons nos affaires, nous cherchons l’endroit oĂč nous mangerons ce soir et oĂč nous dĂ©jeunerons. Ensuite nous faisons un tour du village, il n’y a qu’une rue principale, qui n’est pas une rue, c’est un chemin en terre qui a Ă©tait créé par l’effet des pas des habitants. Elle est bordĂ©e de petits commerces, d’un poste de police qui laisse sceptique mais qui a un cotĂ© humoristique, d’un ou deux bars et de quelques endroits pour manger. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’on avait achetĂ© des trucs Ă  manger dans une Ă©picerie donc on va dire que ce soir lĂ  on a pique-niquĂ©, il est vraiment bizarre ce mot composĂ©. Le lendemain nous nous rĂ©veillons Ă  l’aube, il pleut et Ă  la vue du ciel je me dis que ça va durer. Nous avons rendez vous avec notre marin d’eau douce de la veille, il nous attend au bateau, il va nous faire dĂ©couvrir les alentours, on espĂšre voir des animaux. Nous sommes toujours seuls sur le bateau mais nous ne sommes pas seuls sur l’eau, nous croisons deux, trois bateaux qui comme nous font tourner leur moteur le moins vite possible pour faire le moins de bruit, nous scrutons les alentours, nous essayons de dĂ©nicher un animal, notre guide aperçoit un paresseux, c’est bien mais un paresseux ce n’est pas ce qui est le plus visible et en plus gĂ©nĂ©ralement ils sont un peu en boule donc en fait quand vous le voyez vous ne voyez pas un animal avec des membres, vous distinguez vaguement une espĂšce de boule grise. Notre bateau est Ă©quipĂ© d’un toit, contrairement aux bateaux de touristes qui sont Ă  cent mĂštres de nous, ceci n’est pas qu’un simple dĂ©tail quand il pleut comme il est entrain de pleuvoir, nos voisins ont tous sortis les cirĂ©s pour ceux qui en avaient pour les autres la douche continue. La pluie s’intensifie nos voisins retourne au village et nous n’allons pas tarder Ă  en faire autant. Nous retournons sur la terre ferme, cette balade ne nous a pas marquĂ©s. Plusieurs heures passĂ©s entre quatre murs s’écoulent et le temps fini par devenir plus clĂ©ment en milieu d’aprĂšs midi. Je sors, j’ai besoin de m’imprĂ©gner de cette ambiance qui sent le cour du temps et l’écosystĂšme. Il pleut toujours mais c’est soft, je suis dans la rue oĂč il y a tout les commerces, je vais plus loin qu’hier soir, le dernier commerce qui est sur ma gauche se dissipe de mon chant visuel pour laisser place Ă  une allĂ©e terminĂ© par une Ă©glise dont la façade fait vaguement penser Ă  une tortue. Un peu plus loin je vois plusieurs salles de classe sĂ©parĂ©es, il y a des dessins sur les murs extĂ©rieurs, ici on aime les couleurs, je passe entre les salles, je marche vingt mĂštres et mes pieds quitte la terre pour goĂ»ter aux souvenirs que me procure le sable. Le ciel est gris, la mer est un peu agitĂ©e mais il fait bon, je reste lĂ  Ă  profiter de cet horizon qui ne m’a jamais lassĂ©, son mystĂšre me libĂšre de mes chaĂźnes je veux le dĂ©couvrir et ça se fera sans haine. Je retourne en direction de l’hĂŽtel puis je dĂ©cide daller Ă  l’embarcadĂšre. La pluie Ă  repris, il n’y a personne aux alentours, pas un bruit Ă  part celui de la pluie, le gris a assombris le canal et les forĂȘts tropicales. Il y a peu d’animation mais les observations sont intĂ©ressantes car inexistantes dans nos notions, ce bateau qui file sur le canal ne m’est pas banal d’autant plus entourĂ© de forĂȘts tropicales. Je quitte cette toile que je vois pour le premiĂšre fois et je retourne Ă  l’hĂŽtel. Le lendemain nous partons, nous sommes sur le chemin du retour, du dĂ©but Ă  la fin je regarde ce paysage que je ne reverrais peut ĂȘtre jamais, nous arrivons Ă  l’embarcadĂšre oĂč nous avons laissĂ© la voiture. Personne n’a touchĂ© Ă  la voiture, il n’y avait rien dedans mais on n’aurait pu nous la voler vu l’endroit et mĂȘme pas. Nous devons retrouver le goudron, cette rencontre se fait aprĂšs une bonne heure de chemin, mon pĂšre va pouvoir rouler, nous nous dirigeons en direction du sud, nous allons voir ce que donne la cote atlantique. Nous passons Ă  hauteur de Puerto Limon, qui a le plus important ou un des plus importants ports du Costa Rica. La route commence Ă  se dĂ©grader, mon pĂšre se met Ă  zigzaguer, il ne doit pas se louper car ici les nids de poule sont assez gros pour faire exploser un pneu, plier une jante et tordre le triangle de direction, j’abuse peut ĂȘtre mais je pense que je suis plus prĂ©s de la rĂ©alitĂ© que de l’hyperbole des marseillais. Les locaux nous double, ils conduisent mieux que mon pĂšre sur ce terrain pourtant la route c’est son terrain Ă  l’ancien mais en occident ce n’est pas la route qui t’emmĂšne Ă  l’accident. Il ne faudra pas plus d’une heure sur ce champ de bataille pour que mon pĂšre se mette Ă  avoir le rythme local, lorsqu’il double une voiture du coin il est comme un gamin. Un panneau nous indique un village sur la gauche, nous allons voir ce qu’il donne. Il y a des maisons dont le stade de vieillissement est avancĂ©, il n’y a pas de bruit mise Ă  part le lĂ©ger souffle du vent et nous croisons quelques Ăąmes qui marchent plus pour s’occuper que pour atteindre une idĂ©e. Je dis Ă  mon pĂšre que je ne suis pas emballĂ© par l’endroit, on ne sait pas si on va trouver un endroit sympa avant ce soir et surtout avant la frontiĂšre qui se rapproche. Nous repartons Ă  l’assaut de cette route pleine de trous. Quelques dizaines de kilomĂštres plus loin, quelques centaines de trous plus loin, quelques milliers de coups de volant plus loin un autre panneau nous indique un village, nous sommes Ă  cinq villages de la frontiĂšre avec le panama. Ce village n’a rien Ă  voir avec l’autre, ici il y a de la vie, la rue principale longe la plage, elle est bordĂ©e de restaurants, de commerces, de bars et d’hĂŽtels et les personnages ne sont pas des retraitĂ©s, surfeurs et dreadlocks se sont appropriĂ©s ce coin des caraĂŻbes. Un panneau nous indique qu’il y a un hĂŽtel Ă  cent mĂštres, la route goudronnĂ©e se finit nous devons faire les derniers mĂštres sur un chemin. Nous rĂ©servons la chambre et nous allons au village. Nous avons atterris dans un village Ă  l’ambiance clichĂ©, les surfeurs ont un look stĂ©rĂ©otypĂ©, leur nombre est compensĂ© par les serviteurs de Bob Marley, les barques sur la plage sont retournĂ©es, leur carapace aux couleurs vivaces servent d’interface pour se projeter dans cette image des caraĂŻbes que tout le monde connaĂźt. Mon pĂšre et moi sommes des extra-terrestres, ici la norme s’habille en jaune, en vert, en noir, elle a des dreadlocks, elle fait du surf, elle peut ĂȘtre blonde et blanche, elle est souvent reprĂ©sentĂ©e par la feuille de la paix et elle vie parmi les vagues et ce qu’elles dĂ©gages. Mon pĂšre veut s’acheter un short, il entre dans un magasin, je le suit, je regarde un peu les vĂȘtements et puis je suis attirĂ© par la vitrine du comptoir. J’y vois un cendrier en forme de feuille de canna et plein d’autres objets qui ont tous la mĂȘme Ă©gĂ©rie, celle qui a la clĂ© de la rĂȘverie. En mĂȘme temps que je regarde les objets, j’écoute la musique qui passe dans le magasin, c’est du reggae, ce n’est pas un style dont je suis vraiment fan mais lĂ , je demande au vendeur, ce que c’est comme musique, qui es ce qui chante et il me montre du doigt des cd qui sont dans un prĂ©sentoir en carton fait main. Je prends un cd, il n’y a pas de jaquette et rien sur le cd, il fait des compiles qu’il grave sur cd et il les vend, j’espĂšre que ça passera la douane. Je prends un cendrier, un autre truc il me semble et un cd. Mon pĂšre me montre un caleçon de bain et il me demande si ce n’est pas trop voyant, ah ces anciens qui ont Ă©voluĂ© dans une mentalitĂ© qui poussait Ă  ne pas se faire remarquer. Si tout le monde avait des habits de couleurs alors il faudrait s’habiller en noir et en blanc pour crĂ©er du changement. Il le prend quand mĂȘme, nous repassons Ă  l’hĂŽtel est ensuite nous allons au restaurant. Nous regardons les endroits oĂč l’on peut manger et l’on finit par choisir celui qui propose de la paella. Une paella ici qu’es ce que ça peut donner et bah ça peut donner une paella qui est bonne et dont la taille ne vous laisse pas sur votre faim. Pendant qu’on mangeait j’ai vu la mĂȘme voiture avec le mĂȘme chauffeur passer au moins cinq fois, je ne sais pas ce qu’il faisait mais en tout cas ça s’apparentait Ă  de la surveillance et au manĂšge d’un chauffeur de camion qui charge et dĂ©charges, qui commence et finalise la logistique de la transaction. Peut ĂȘtre qu’il Ă©tait livreur de pizza, dans ce village qui doit compter quatre cents personnes. La paella n’est pas fini mais on est rassasiĂ©s, nous faisons un tour du village et nous rentrons. Le soleil se lĂšve, je vais Ă  la plage, qui est Ă  trente mĂštres de la chambre et Ă  dix de la piscine de l’hĂŽtel. La plage commence au milieu des cocotiers, leur taille doit avoisiner les dix mĂštres, je fais attention de ne pas me prendre une noix de coco sur la tĂȘte et j’arrive sur la vraie plage, je vois deux traces parallĂšles dans le sable, elles vont jusqu’à un mec qui dort dans le sable, il s’est fait traĂźnĂ© jusqu’ici?, les traces parallĂšles dans le sable sont-elles celles de ces pieds?, c’est question sont celles que je me pose en premier, jusqu’à ce que je vois sa valise Ă  roulettes qui est vers ces pieds. Il est arrivĂ© trop tard pour prendre une chambre mais dormir dans le sable n’est pas dĂ©sagrĂ©able alors il a fini ici. Cet endroit Ă  cet effet, de ramener des gens plus simples et plus humbles. Ce village c’est un peu comme Palerme, il s’y passe quelque chose dans l’atmosphĂšre. Je retourne Ă  l’hĂŽtel, nous faisons un dernier tour dans le village et nous reprenons notre route. Mon pĂšre veut absolument voir le volcan Poas, nous repassons le niveau de la route trouĂ©e», mon pĂšre gagne Ă  nouveau vingt points de prĂ©cision de conduite», nous passons au niveau suivant, trouvĂ© un hĂŽtel vers le Poas», nous arrivons dans les montagnes nous passons au niveau de difficultĂ© 4», nous entrons dans la brume, nous passons au niveau de difficultĂ© 6», la tempĂ©rature est tombĂ© de huit degrĂ©s, nous perdons 8 points de rĂ©sistance», nous cherchons et la nuit commence Ă  tomber, nous prenons 4 doses de patience et 6 de dĂ©termination», il fait nuit, nous commençons Ă  douter puis nous voyons des habitations de la taille d’un yourte, nous tombons sur le propriĂ©taire, il y a une habitation qui est libre, nous gagnons 4 points de dĂ©pression», qui fait baisser la tension, en pensant Ă  ça et en l’écrivant je me dis que la mĂ©decine ne s’est que faire baisser la tension pour ce qui est des dĂ©pressions mentales. L’habitation au premier coup d’Ɠil elle est sympa, je gagne 6 points de satisfaction», il y a une cheminĂ©e avec tout le bois qu’il faut, il y a un lit, un canapĂ© et puis la douche qui me fait perdre 3 points de satisfaction». J’allume la cheminĂ©e car il fait froid, les bĂ»ches commencent Ă  bien prendre et lĂ  fumĂ©e commence Ă  bien rentrer dans l’habitation, je perds 4 points de satisfaction». La cheminĂ©e n’a pas de porte, il n’y a pas de chapeau en haut et il pleut, je pense que c’est pour ça que la fumĂ©e ne part pas, je gagne 20 points de souvenirs», j’envoie toutes les bĂ»ches dans les flammes, il est deux heures du matin et le feu commence Ă  s’éteindre. J’ai froid et je pue la fumĂ©e, je gagne 40 points de souvenirs» et je perds 100 points de satisfaction». Il est quatre heures du matin et je commence Ă  m’endormir, Ă  demain. Je me lĂšve, sacrĂ© nuit, je vais Ă  la douche, je fais trois pas et je vois une blatte Ă©crasĂ©, pfffff je perds 5 points d’exigence», dans la douche je ne suis pas tout seul, une blatte Ă©tait lĂ  avant moi mais elle est partie en me voyant. Je met l’eau chaude et je n’obtiens que de l’eau tiĂšde, je gagne 2 points de nervosité», je perds points de dĂ©pressions», je perds 10 points d’exigence» et 50 de satisfaction». Nous quittons ce palace dont les points crĂ©ditĂ©s et dĂ©bitĂ©s rĂ©vĂšlent un souvenir durable. Nous allons au parc, nous voyons aucun hĂŽtel sur le chemin, nous arrivons, au parking il fait beau et en haut aussi. Nous prenons un chemin pavĂ© qui part dans la forĂȘt, les rayons de soleil sont Ă  la perpendiculaire, ils atteignent notre Ă©troit chemin, leur chaleur fait Ă©vaporer la rosĂ©e du matin dans ce puit de lumiĂšre et de vapeur d’eau. Un Ă©cureuil genre tic et tac est Ă  cotĂ© de moi, je n’arrive pas Ă  le photographier, il n’arrĂȘte pas de bouger, peut ĂȘtre une prochaine fois. Nous arrivons au cratĂšre, il est rempli d’un liquide bleu-vert duquel Ă©mane une Ă©paisse fumĂ©e blanche d’une puretĂ© illuminĂ©e. La terre est grise et noir sur le cotĂ© gauche et le reste de la vĂ©gĂ©tation a Ă©tait Ă©pargnĂ©e. Le panorama est bien sans ĂȘtre Ă©tonnant, ce qui m’intĂ©resse c’est les colorants contenu dans l’eau du volcan mais je ne saurais pas ce qu’il y a dedans. J’aime bien la dĂ©mesure naturelle donc lĂ  je reste sur ma faim mais c’était sympa quand mĂȘme. Nous retournons Ă  San Jose pour notre derniĂšre nuit puis nous dĂ©collerons pour retrouver le monde rĂ©el. 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PubliĂ© le 5 juil. 2018 Ă  1922Fini le port de plaisance dont le principal mĂ©tier consistait Ă  gĂ©rer les emplacements. Les collectivitĂ©s propriĂ©taires de ports de plaisance, mais aussi les entreprises privĂ©es, ont pris conscience que ce sont des outils de promotion exceptionnels, il faut donc attirer un nouveau public », insiste Gilbert Le Corre, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration française des ports de aller plus loin, l'Association des ports de plaisance de Bretagne vient de publier une Ă©tude sur la plaisance collaborative. Elle met en exergue la profonde Ă©volution des modes de consommation. Les plaisanciers ne sont plus tous attachĂ©s Ă  l'achat d'un bateau », indique Rozenn Tanguy, la coordinatrice des actions d'entre eux sont adeptes du partage. D'oĂč la crĂ©ation Ă  Lorient d'un nouveau service nommĂ© Breizh Boat Club » qui fonctionne sous la forme d'un abonnement annuel de Ă  euros. Il permet au plaisancier d'utiliser l'un de nos bateaux en saison et en hors saison, aux dates de son choix », note Christian Le Bail, le chargĂ© de ce nouveau service. Cinq bateaux Ă  voile et Ă  moteur composent sa quinzaine de personnes sont dĂ©jĂ  abonnĂ©es. Elles n'ont rien Ă  gĂ©rer puisque les bateaux sont entretenus par la sociĂ©tĂ©, qui paie l'assurance, le carburant et l'emplacement portuaire. Un accord a mĂȘme Ă©tĂ© passĂ© pour des locations Ă  la journĂ©e avec le Boat Club de France qui intervient sur le mĂȘme modĂšle dans plusieurs ports bretons, mais aussi Ă  La Rochelle, Sainte-Maxime ou des mersLe mode coopĂ©ratif est aussi l'obsession de SailEazy. Cette start-up a lancĂ© en septembre 2015 Ă  Marseille un concept de location de voiliers en libre-service. Elle propose Ă  ses abonnĂ©s une centaine aujourd'hui de rĂ©server sur smartphone un de ses bateaux jusqu'Ă  une heure avant de larguer les amarres, par exemple pour un afterwork en mer. Il ne s'agit pas seulement d'une alternative Ă  la propriĂ©tĂ©, explique le fondateur de SailEazy, GrĂ©goire Guignon. Notre modĂšle de partage rend aussi service aux gestionnaires de port en faisant tourner entre 10 et 15 personnes sur le mĂȘme navire alors qu'il n'y a aujourd'hui que places dans les ports pour 2 millions de plaisanciers actifs. »Il faut s'acquitter de 50 Ă  70 euros selon la saison, puis rĂ©gler la sortie entre 60 et 120 euros de l'heure selon le bateau. La flotte de ce VĂ©lib' des mers » compte 12 navires haut de gamme First30, Pogo36, Sunfast3200
 Ă  Marseille, et 9 autres Ă  La Rochelle et Ă  La TrinitĂ©-sur-Mer. Et la demande progresse aprĂšs avoir doublĂ© le nombre de ses abonnĂ©s en moins d'un an, la start-up prĂ©voit entre et clients dans cinq ans et 500 voiliers dĂ©ployĂ©s sur les quatre bassins de navigation Lorient, comme ailleurs sur les cĂŽtes françaises, rien de plus chic que de passer une nuit Ă  quai sur un bateau. Des particuliers plaisanciers proposent Ă  des touristes de dormir sur l'eau. Ocean Serenity propose ce type de prestation. Les cabines sont prĂ©parĂ©es en amont par les services de conciergerie qui commencent Ă  se dĂ©velopper dans la plupart des marinas. Les bateaux qu'il est possible d'occuper dans une marina pour une nuit ou un court sĂ©jour sont basĂ©s Ă  La Grande Motte, Deauville ou Cannes. A La Rochelle, un loueur propose 4 voiliers Ă  quai. Chacun peut accueillir 4 personnes par nuit pour un prix total de l'ordre de 145 affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres
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Programme Escale Ă  SĂšte du 12 au 18 Avril 2022. Tous les jours du Mardi 12 au Lundi 18 Avril 2022 , retrouvez la 7 Ăšme Ă©dition d’Escale Ă  SĂšte. La FĂȘte des traditions maritimes qui a lieu tous les 2 ans dans le port de SĂšte. Au programme Rassemblement de voiliers de tradition, de galions et de vaisseaux historiques avec possibilitĂ© de les visiter 
 Avec pour la premiĂšre fois Ă  SĂšte, le trois-mĂąts roumain, Le Mircea, le magnifique brick hollandais Morgenster VOF ...En cƓur de ville, dĂ©couvrez les plus grands voiliers du Monde, des rĂ©pliques de voiliers historiques, des bateaux de travail d’hier et d’aujourd’hui, des voiliers de grande plaisance, une armada de voiles latines, des pĂ©niches, des vapeurs, des barques de joutes et de rame Programme Escale Ă  SĂšte 2022La Ville de Marseillan, partenaire officielle d’Escale Ă  SĂšte, ouvre les festivitĂ©s de l’édition 2022. Du Vendredi 8 au Dimanche 10 avril 2022 Plus d'infos ICIRetrouvez le programme des confĂ©rences et Tables rondes ICIDĂ©couvrez les animations pour les enfants ICITous les jours du 12 au 18 Avril ouverture des villages au son du Muziekboot, visites des bateaux du patrimoine, parades nautiques musicales dites " Navirades ".Le Programme jour par jour ICILundi 11 Avril 2022 Escale au Théùtre - L’avant premiĂšre ! Concert inaugural d’Escale Ă  SĂšte 2022 au Théùtre MoliĂšre de SĂšte. Plus d'infos ICIMardi 12 Avril 2022 Escale Parade - Grande parade d’arrivĂ©e des bateaux. Les grands voiliers dĂ©barquent ! Parade d’arrivĂ©e, ouverture des villages du port de commerce, de la grande scĂšne musicale et des visites de bateaux
DĂšs 8h en mer dĂšs 7h du matin, assistez au magnifique spectacle des grands voiliers arrivant Ă  SĂšte. Une parade Ă  contempler depuis le mĂŽle, dans le port de SĂšte ou sur les pentes du mont Saint-Clair. Elle marque le lancement officiel du festival et la visite des voiliers Ă  partir de 14h !Mercredi 13 Avril 2022 Escale Moussaillons - Les enfants Ă  l’abordage ! Joutes sur chariots, bataille navale grandeur nature, grand dĂ©filĂ© des moussaillons, ateliers enfants
Les visites des grands voiliers commenceront Ă  9h30. A 11h, un tournoi de joutes sur chariots, le Challenge des moussaillons, prendra place entre le quai d’Alger et la Capitainerie du quai du Maroc. Entre 12h30 et 14h, ne ratez pas la bataille navale entre les quais commandant Samary et 14 Avril 2022 Escale aux Pays-bas - Les invitĂ©s sur le pont ! CĂ©lĂ©bration des Pays-Bas invitĂ©s d’honneur, dĂ©filĂ©s, concerts, animations et tables rondes dĂ©diĂ©es Ă  l’environnement, 
Grande nation maritime, les Pays-Bas sont les invitĂ©s d’honneur d’Escale Ă  SĂšte 2022. Cette journĂ©e sera l’occasion de cĂ©lĂ©brer la riche histoire et la vitalitĂ© de leur patrimoine maritime sous toutes ses au nouveau bassin navirades de grands voiliers. 12h30 navirade nĂ©erlandaise. 14h escale du bĂątiment de la Marine Nationale " La Seine ". De 15h30 Ă  17h, dĂ©monstration d’un chantier naval nĂ©erlandais. Et de 17h Ă  18h30, joutes vocales sur le quai commandant 15 Avril 2022 Escale solidaire - L’esprit des gens de mer ! Animations et tables rondes dĂ©diĂ©es Ă  la solidaritĂ©. DĂ©monstration des moyens d’action de l’Etat en Mer. ArrivĂ©e des flottilles de voiles latines, ouverture des villages du port de pĂȘche
 Mise en valeur des acteurs journĂ©e, rythmĂ©e de dĂ©monstrations, qui permettra de dĂ©couvrir les moyens d’action des acteurs de la solidaritĂ© et de l’Etat en mer exercice de lutte contre les incendies de navires, hĂ©litreuillages
 impliquant la Marine Nationale, le SDIS et la nouveau bassin 11h DĂ©monstrations des moyens d’action de la sĂ©curitĂ© civile en mer. 17h DĂ©monstrations des moyens d’action de l’état en 16 Avril 2022 Escale des Gens de mer - Le dĂ©filĂ© des flottilles ! Grand dĂ©filĂ© des Ă©quipages, Tournoi de joutes, parade de voiles latines
C’est le grand dĂ©filĂ© des Ă©quipages ! A 11h, plus de 1000 personnes et une vingtaine de groupes musicaux paraderont Ă  travers les rues de la Ville de SĂšte. 14h - Face aux gradins Parade Aversa Damonte de voiles latines. A partir de 17h sur les quais Herber et Durand, ne ratez pas le tournoi de joutes adultes " Challenge RenĂ© Zardoni ". Concerts de 18h30 Ă  23h sur la scĂšne de la 17 Avril 2022 Escale Pascale - Hommage Ă  tous les marins ! CĂ©rĂ©monie de PĂąques au Théùtre de la mer, trophĂ©e de rame traditionnelle, vire-vire des voiles latines
Escale Assiette Au menu, entre 12h30 et 14h le patrimoine culinaire des gens de mer, de SĂšte et d’ailleurs, avec de nombreuses animations et ateliers et autant de savoureuses 18 Avril 2022 Escale met les Voiles - Le bouquet final ! Course Ă  la bigue du “Capelet”. Parade de dĂ©part de l’ensemble des flottilles
AprĂšs la traditionnelle course Ă  la bigue du Capelet, les visiteurs pourront profiter du dĂ©part de l’ensemble des flottilles, Ă  partir de 15h30, entre les quais RĂ©publique et Maroc et les quais Herber et Consigne. Ce dĂ©part sera suivi par la parade de clĂŽture en mer visible depuis le MĂŽle et le port dĂšs la Visite des grands voiliers - Horaires, tarifs, Infos Plus d'infos ICIToutes les infos pratiques, bons plans "Escale Ă  SĂšte" ICIBon Plan DĂ©couvrez Escale Ă  SĂšte avec Thau Excursions Plus d'infos ICIInformations Escale Ă  SĂšte 2022 ICIRetrouvez le Programme de l’édition 2020 ICIProgramme Escale Ă  SĂšte du 12 au 18 Avril 2022ÉvĂ©nement Facebook ICIInfos Facebook ICIPlus d’infos maps Fondateurde la marque CAP OCEAN et Ă  la tĂȘte des agences de Saint Cyprien, du Cap d’Agde, de la Grande Motte, de Port Napoleon, Marseille Vieux port, de Bandol, de Hyeres, et Cogolin. Jonathan Boutboul, un trentenaire dynamique qui a tirĂ© ses premiers bords sur le bateau de son grand-pĂšre dans les eaux du golfe du Morbihan dĂšs son plus jeune Ăąge. . 363 341 81 136 152 608 8 562

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