Le 17 mai 2005, jour de la passation de pouvoir entre Fillon et Villepin L’ Ă©pouse du ÂPremier ministre sortant avait, en ce jour de dĂ©part, créé l’évĂ©nement avec une veste du crĂ©ateur Franck Sorbier. © REUTERS/Jacky Naegelen 12/06/2011 Ă 1043, Mis Ă jour le 22/01/2017 Ă 2002 CĂ©cilia Sarkozy hier, Marie-Laure de Villepin aujourd’hui ; vie privĂ©e et vie publique font mauvais mĂ©nage. SĂ©parĂ©e de son mari depuis huit mois, après vingt-cinq ans de mariage, elle dit que c’était pour elle une question de survie ». C’était ça, ou mourir sur place », raconte Marie-Laure de Villepin. Cette femme sensible et artiste se souvient avec un serrement de cĹ“ur » de toutes ces soirĂ©es solitaires devant un plateau-repas Ă attendre… La solitude, c’est terrible. Et moi, j’ai Ă©tĂ© très, très seule. J’ai jouĂ© le jeu pendant des annĂ©es. Aujourd’hui, je n’en peux plus. Je n’en veux plus. » DĂ©sireuse, depuis longtemps, d’avoir une nouvelle vie », Marie-Laure, qui s’est choisi comme nom d’artiste ViĂ©bel la vie est belle », a cru que le moment Ă©tait enfin venu lorsque son mari a quittĂ© Matignon, en 2007. Je l’ai quasiment suppliĂ©. Il n’y a rien eu Ă faire. Pour lui, c’est plus fort que tout. Il a dĂ©cidĂ© de continuer. Je prends un autre chemin. » DĂ©sormais, Marie-Laure ViĂ©bel expose des cocos de mer, les plus grosses graines de mer du monde. En mai, c’était Ă Strasbourg. Depuis le 2 juin, la galerie Gianni Seguso prĂ©sente ses sculptures dorĂ©es dans le cadre de la 54e Biennale d’art contemporain de Venise. Demain… est un autre jour La vie est lĂ , qui m’attend. » DĂ©terminĂ©e Ă protĂ©ger ses trois grands enfants, elle ne dira rien qui puisse abĂ®mer » l’image de leur père. C’est dĂ©jĂ assez douloureux pour eux. L’amour comme le dĂ©samour, ça doit rester privĂ©. » J’aurais dĂ» me protĂ©ger » Que sait-on de cette vie Ă 20 ans ? » Le plus terrible, c’est la solitude » C’est un combat rude qui ne connaĂ®t pas de rĂ©pit » Le milieu est dur. Il ne faut pas remporter cette duretĂ© chez soi… » De CĂ©cilia Attias Ă Florence Woerth ou Marie-Laure de Villepin, en passant par Sylvie Brunel ou encore Chantal Jouanno, toutes disent la mĂŞme chose. Au mot près dans un couple, la politique peut agir comme un poison », une fleur vĂ©nĂ©neuse » qui grandit jour après jour et finit par prendre toute la place. Comment donner du temps Ă un conjoint, aux enfants, aux amis et Ă l’amour, surtout, quand jour après jour, soir après soir, week-end après week-end » se succèdent meetings, discours, inaugurations, permanences, dĂ©placements, conseils des ministres, sĂ©ances Ă l’AssemblĂ©e nationale… Le tout dans une tension permanente et avec la rage de convaincre. Se lancer dans un tel combat avec ce qu’il suppose d’obsession n’est pas compatible avec une vie de bon père de famille », constate, amère, la gĂ©ographe Sylvie Brunel, qui a fait de sa sĂ©paration d’avec le ministre Eric Besson un brĂ»lot intitulĂ© Manuel de guĂ©rilla Ă l’usage des femmes ». La suite après cette publicitĂ© Un tabou brisĂ©Mais la première Ă briser le tabou fut CĂ©cilia Attias, ex-Sarkozy, restĂ©e vingt ans aux cĂ´tĂ©s de Nicolas Sarkozy, partie sans retour peu après son Ă©lection en 2007 Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Je n’ai jamais Ă©tĂ© grisĂ©e par tout cela. Mais je considĂ©rais qu’il fallait accompagner le mouvement. Je me suis prĂŞtĂ©e au jeu. Je n’ai pas vu que je mettais le doigt dans un engrenage. Après, c’était trop tard. J’aurais dĂ» me protĂ©ger », a-t-elle racontĂ© dans les quelques interviews qu’elle a donnĂ©es après son dĂ©part. CentrĂ© sur les difficultĂ©s du Âcouple Nicolas et CĂ©cilia Sarkozy, le film La conquĂŞte », de Xavier Durringer, actuellement sur les Ă©crans, Ă©claire crĂ»ment ces propos. La suite après cette publicitĂ© Un jour, peut-ĂŞtre, on parlera des ravages de la politique ; lĂ , c’est trop tĂ´t. » Hortense de Labriffe, actuellement en procĂ©dure de divorce avec le dĂ©putĂ© de SaĂ´ne-et-Loire et candidat Ă la primaire socialiste, Arnaud Montebourg, avec lequel elle a eu deux enfants, Paul et Adèle, n’en dira pas plus. Reconvertie professionnellement, cette ancienne collaboratrice d’Edouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy a dĂ©finitivement tournĂ© la page de la politique en devenant secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’Association des producteurs indĂ©pendants du cinĂ©ma API et dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale d’Unic. C’est un univers qui dĂ©vore », confirme Florence Woerth, mariĂ©e dans l’enthousiasme et la ferveur » il y a près de trente ans Ă Eric Woerth, et qui se remet lentement de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Woerth ». Cet hiver, j’ai eu un coup de blues. Je me suis dit “Tout ça pour ça. Le referais-je ?” avoue cette diplĂ´mĂ©e d’HEC qui, depuis son dĂ©part brutal de chez Clymène, la holding financière de Liliane Bettencourt, peine Ă retrouver du travail. Partout oĂą je me prĂ©sente, on me regarde comme une pestifĂ©rĂ©e. Comme quelqu’un que je ne suis pas. Je n’ai jamais Ă©tĂ© en Suisse, ne porte que rarement des chapeaux. Je n’ai ni compte en banque cachĂ© ni voiture de luxe. » En procès contre son ancien employeur, Ă qui elle rĂ©clame près de 1 million d’euros, elle va devoir s’armer de patience. Après l’échec de l’audience de conciliation, l’affaire est renvoyĂ©e devant les prud’hommes en… mars 2013. Sortis anĂ©antis de ce cyclone », Florence et Eric Woerth sont restĂ©s soudĂ©s comme jamais » Nous avons Ă©tĂ© drĂ´lement secouĂ©s. Notre mariage aurait pu voler en Ă©clats. Il s’est cimentĂ© un peu plus encore. » Redevenu simple dĂ©putĂ©-maire de Chantilly, l’ancien ministre du Budget loue la force de caractère » de son Ă©pouse. La suite après cette publicitĂ© La suite après cette publicitĂ© Des compliments tendres. Chantal Jouanno n’a que ça Ă la bouche lorsqu’elle parle de son mari, HervĂ©, avec lequel elle a trois enfants Sibylle, 7 ans, et les jumeaux de 5 ans, CĂ´me et Sixtine. Mais son couple aussi a traversĂ© une Ă©preuve. L’an passĂ©, la ministre des Sports a fait l’objet d’une rumeur persistante qui lui prĂŞtait une liaison avec Nicolas Sarkozy. DĂ©mentis, rectificatifs… Rien n’y a fait. Cela a durĂ© des mois. Aujourd’hui encore, certains regardent HervĂ© avec commisĂ©ration. Heureusement, nous avons tellement confiance l’un en l’autre. Nous nous sommes rencontrĂ©s adolescents, avons tout fait ensemble. Moi, une femme dissolue ! Ce serait risible si ce n’était cruel. Ceux qui ont fait circuler ce bruit ont-ils pensĂ© aux enfants, Ă ce qu’ils pouvaient entendre ? Ce monde est sans scrupules. Mais nous savons faire la part des choses. »C’est un des secrets pour durer, approuve le sociologue Michel Maffesoli, professeur Ă la Sorbonne. Faire la part des choses. Mettre chaque chose Ă sa place. Relativiser. Prendre du recul. La politique est une activitĂ© qui demande un investissement fort. Peut-ĂŞtre faut-il ĂŞtre un peu fou pour se Âlancer en politique. Mais le principe de rĂ©alitĂ© doit ĂŞtre le plus fort. La politique peut parfois ĂŞtre irrĂ©elle. Une famille, c’est la rĂ©alitĂ©. Il ne faut jamais dĂ©coller du sol. Certains y parviennent. »VirginieLe Guay 12/06/2011 Ă 10:43, Mis Ă jour le 22/01/2017 Ă 20:02. CĂ©cilia Sarkozy hier, Marie-Laure de Villepin aujourd’hui ; vie privĂ©e et Les demandes de copies d'actes intĂ©grales de dĂ©cès se font auprès des mairies de la commune de dĂ©cès pour les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France. Le service est gratuit et peut se faire par email, tĂ©lĂ©phone ou courrier. Voici un exemple d'email que vous pouvez envoyer Ă la commune de dĂ©cès Demander l'acte de dĂ©cès Ă la commune Pour les dĂ©cès Ă l'Ă©tranger, vous pouvez obtenir la copie d'acte de dĂ©cès en remplissant le formulaire dĂ©diĂ© sur le site du service public. Plus d'informations.
146Followers, 455 Following, 4 Posts - See Instagram photos and videos from VIRGINIE LE GUAY (@virginielg5)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bouchard M. Lucien Le 25 avril 2014, est décédé à la Résidence de la Colline, à l’âge de 84 ans et 5 mois, M. Lucien Bouchard, époux de feu Mme Émilienne Gauthier, demeurant à Chicoutimi-Nord. Il était le fils de feu dame Lucinie Audet et de feu M. Alexis Bouchard. La famille accueillera les parents et amies le vendredi 2 mai 2014 de 14 h à 17 h et de 19 h à 22 h et le samedi 3 mai 2014 de 9 h à 10 h 45 à l'Alliance funéraire du Royaume Résidence St-Luc 2075, boul. Tadoussac, Chicoutimi Les funérailles auront lieu le samedi 3 mai 2014 à 11 h à l'église Ste-Anne. Il sera incinéré au crématorium de l'Alliance funéraire du Royaume et les cendres seront inhumées au cimetière de St-Irenée. Il laisse dans le deuil ses enfants Lynda Bouchard Claude Ouellet, Denis Manon Gaudreault et Anny; ses petits-enfants Marie-Kim, Anny-Pier, Charles-David Bouchard-Ouellet, Hugo et Joëlle Bouchard. Il était le frère de feu Paul-Emile Bouchard, feu Noëlla feu Gérard Perron, feu Roger Gaétane Lahaie feu Joseph Françoise Gaudreault, feu Alexandre, Benoît, Florence feu Maurice Gaudreault, feu André Marie Mailloux, feu Roland Aline Audet, Rolande feu Gérard Larue, feu Victor Fernande Pilote, Mariette feu Germain Boucher, Marcel Réjeanne Pilote, feu Jean-Marc, Julienne André Rouiller et feu Nicole. Il était le beau-frère de feu Antonia Gauthier feu Lorenzo Bouchard, feu Roland Marie-Paule Bouchard, feu Marie-Berthe feu Armand Bouchard, feu Philippe feu Anna Gilbert, feu Paul-Etienne feu Alice Guay, feu Imelda feu Gérard Gilbert, feu Bernadette feu Fernand Pilote, Germaine feu Edouard Tremblay, feu Emile Ida Corriveau, feu Roger Gisèle Bouchard, feu Jeannine feu Jean-Pierre Bouchard, René Yvonne Tremblay, feu Lionel Nicole Asselin. Il laisse également dans le deuil de nombreux neveux, nièces, parents et amies. La famille tient à remercier le CHSLD de la Colline pour l’attention et les bons soins prodigués à leur père. Pour les personnes désireuses d’offrir des dons, une personne bénévole de la Fondation de ma vie sera présente au salon afin de les recueillir. Pour information bureau 418 545-ANGE 2643, pour vos messages de sympathie Télécopieur 418 543-9409, courriel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Site internet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Direction funéraire Alliance funéraire du Royaume Regroupement de la Coopérative Funéraire de Chicoutimi et la Corporation des cimetières catholiques de Chicoutimi. Parution 2014-04-27 au 2014-05-01 dans Le Quotidien[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]BOUCHARD Mme Émilienne Gauthier Le 13 septembre 2008, est décédée à la Maison Notre-Dame du Saguenay, à l'âge de 76 ans et 1 mois, Mme Émilienne Gauthier, épouse de M. Lucien Bouchard, fille de feu dame Rosanna Gauthier et de feu M. Ludger Gauthier, demeurant rue de la Victoire à Chicoutimi. La famille accueillera les parents et amies le vendredi 19 septembre 2008 de 14 h à 17 h de 19 h à 22 h et le samedi 20 septembre 2008 de 9 h à 10 h 45 à l'Alliance funéraire du Royaume Résidence St-Luc 2075, boul. Tadoussac, Chicoutimi Les funérailles auront lieu le samedi 20 septembre 2008 à 11 h à l'église St-Luc. Elle sera incinérée au crématorium de l'Alliance funéraire du Royaume et les cendres inhumées au cimetière de St-Irénée de Charlevoix. Outre son époux M. Lucien Bouchard, la défunte laisse dans le deuil ses enfants Lynda Bouchard Claude Ouellet, Denis Manon Gaudreault et Anny; ses petits-enfants Marie-Kim, Anny-Pier, Charles-David Bouchard Ouellet, Hugo et Joëlle Bouchard. Elle était la soeur de feu Antonia Gauthier feu Lorenzo Bouchard, feu Roland Marie-Paule Bouchard, feu Marie-Berthe feu Armand Bouchard, feu Philippe feu Anna Gilbert, feu Paul-Étienne feu Alice Guay, feu Imelda feu Gérard Gilbert, feu Bernadette feu Fernand Pilote, Germaine feu Édouard Tremblay, feu Émile Ida Corriveau, feu Roger Gisèle Bouchard, Jeannine Jean-Pierre Bouchard, René Yvonne Tremblay et feu Lionel Nicole Asselin. Elle était la belle-fille de feu dame Lucinie Audet et feu M. Alexis Bouchard. Elle était la belle-soeur de feu Paul-Émile Bouchard, Noëlla feu Gérard Perron, feu Roger Gaétane Lahaie, feu Joseph Françoise Gaudreault, feu Alexandre, Benoît, Florence feu Maurice Gaudreault, André Marie Mailloux, feu Roland Aline Audet, Rolande feu Gérard Larue, feu Victor Fernande Pilote, Mariette Germain Boucher, Marcel Réjeanne Pilote, feu Jean-Marc, Julienne André Rouiller et feu Nicole. Elle laisse également de nombreux neveux et nièces, parents et amies. Pour les personnes désireuses d'offrir des dons, une personne bénévole de la Maison Notre-Dame du Saguenay, sera présente au salon afin de les recueillir. Pour information bureau 418 545-ANGE 2643, pour vos messages de sympathie télécopieur 418 543-9409, courriel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Direction funéraire Alliance funéraire du Royaume Regroupement de la Coopérative Funéraire de Chicoutimi et la Corporation des cimetières catholiques de Chicoutimi.Parution 2008-09-15 au 2008-09-19 dans Le Quotidien - 1565588 Considérantl’intérêt précoce manifesté par le nouveau-né pour les sciences politiques, les élus acceptent toutefois de procéder avec le vote qui est salué par une salve de coups de canons au champ de Mars et un feu d’artifice qui illumine la ville. Rejointe par les médias, la famille Guay s’est contentée de déclarer : « Êtes vous sûrs que nous parlons du même enfant
Dans son appartement du Palais Royal, Jean-Louis DebrĂ© nous prĂ©sente sa compagne et coauteur, ValĂ©rie Bochenek, rencontrĂ©e il y a trois ans. Cette cĂ©libataire de 48 ans sans enfant partage la vie du prĂ©sident du Conseil constitutionnel, par ailleurs auteur de romans policiers Ă succès. © Virginie Clavières/Fotobook Le prĂ©sident du Conseil constitutionnel est devenu la coqueluche des mĂ©dias. Il fallait le voir rire comme un gamin devant les facĂ©ties de la miss mĂ©tĂ©o du Grand Journal » Le sage n’a pas Ă©tĂ© sage ? » La rĂ©ponse fusa Non, mais qu’est-ce que c’est bon ! » France 2, Paris Première, Canal+... Ă 68 ans, Jean-Louis DebrĂ© est devenu la coqueluche des mĂ©dias. Mais ne lui parlez pas du Conseil constitutionnel, de François Hollande ou de la santĂ© de Jacques Chirac... Venu faire la promo de son nouveau livre*, il esquive les sujets Ă©pineux. Pas moyen de lui Âarracher un commentaire politique. Et, s’il a Ă©tĂ© blessĂ© » par les dĂ©clarations venimeuses de Bernadette Chirac Ă son encontre, il n’en montre rien. A peine s’il se permet, lorsque nous le rencontrons chez lui, de froncer les sourcils Ă l’évocation de la fĂŞte organisĂ©e en dĂ©cembre au Conseil pour les 80 ans de Jacques Chirac, et de la facture du traiteur que l’épouse de l’ex-prĂ©sident lui reproche de lui avoir adressĂ©e."Les grincheux, je les ignore." Que ne dirait-on ? Le Conseil est une institution publique. Je suis redevable de chaque centime dĂ©pensĂ©. » Fermez le ban ! Sur sa vie d’écrivain Ă succès, il se montre, en revanche, intarissable et joyeux. D’autant plus qu’il signe ce dernier opus avec la nouvelle femme de sa vie, ValĂ©rie Bochenek, ancienne assistante du mime Marceau qui, aujourd’hui, crĂ©e une collection de bijoux sous le nom Oh dis le moi ». Des initiatives que DebrĂ©, visiblement Ă©patĂ© par sa compagne, encourage. Et tant pis si, au Conseil, certains tordent le nez lorsqu’ils croisent ce couple atypique. Il rĂ©pond Les grincheux, je les ignore. » La suite après cette publicitĂ© * Ces femmes qui ont rĂ©veillĂ© la France », par Jean-Louis DebrĂ© et ValĂ©rie Bochenek, Ă©d. Fayard. Contenus sponsorisĂ©s PersonnalitĂ©s Sur le mĂŞme sujet
Heureuxanniversaire de naissance à Mgr René Guay, évêque du Diocèse de Chicoutimi. Prions avec et pour lui en ce jour ! Tout a commencé pour moi au début des années 1990. J’étais journaliste politique pour La Croix et un éditeur m’avait approchée pour me demander la biographie d’un homme politique alors inconnu du grand public François Bayrou. Le défi m’avait amusée. Le livre était sorti en 1995, au moment même où l’homme devenait ministre éditions Bartillat.Par la suite, j’ai publié des livres retraçant des enquêtes liées notamment à mon travail de reporter, sur le suicide et la prostitution des mineurs éditions Casterman.Puis j’ai découvert ce qui me semble être une de mes vocations retracer la vie de femmes dont j’estime qu’elles n’ont pas reçu l’accueil et la reconnaissance auxquels elles pouvaient prétendre au vu de leur vie, de leur engagement ou de leur talent. Mon dernier né octobre 2021 raconte une histoire de femmes et une histoire d’ fois c’est un court roman qui me tient particulièrement à cœur car il raconte une histoire qui me touche de près. Écrit, il y a près de vingt ans, il n’avait pas trouvé d’éditeur parce que, justement trop court ni un roman, ni une nouvelle ». Un jour de chagrin, mon ami Bernard-Elie Torgemen s’en est saisi en me disant Tu m’autorises à jouer avec ton manuscrit ? ». Ce qu’il en a fait m’a émue aux larmes. J’avais abordé l’histoire du point de vue des humains, il y a introduit un regard canin. J’avais écrit cette histoire d’une écriture très sèche, craignant constamment le pathos ; il y a apporté sa verve et sa magie de conteur. Zoé Leroy, des éditions Héliopoles, a aimé notre livre et a pris le relais pour que des lecteurs adoptent et portent avec nous le souvenir lumineux de Claire. Éditions Héliopoles, 2021 En 2019, je collabore — avec Marie-Gabrielle Bernard et Paul Gradvohl —à un projet d’envergure de mon ami, le psychanalyste Alain Héril. Pour une psychothérapie intégrative est un livre qui propose une vision nouvelle et contemporaine de la psychothérapie. La notion d’intégratif est novatrice dans la mesure où elle allie des notions de la psychothérapie jusqu’alors en opposition. Il s’agit ici d’un regard qui cherche à prendre de la hauteur pour proposer une dynamique humaniste basée avant toute chose sur la qualité de la relation thérapeutique et non sur des protocoles ou des techniques philosophie de la psychothérapie va dans le sens d’un mouvement actif et hors du champ des combats d’école pour comprendre l’humain dans toutes ses Bérangel, 2019 En 2009, une amie psychanalyste m’entraina voir l’adaptation, par Didier Long, de la pièce de théâtre Paroles et guérison » de Christopher Hampton. Celle-ci raconte la relation entre Freud et Jung, avec en filigrane de cette histoire, la figure de Sabina Spielrein, magnifiquement interprétée par Barbara par ce personnage de jeune femme ardente, j’entrepris de me renseigner sur cette fameuse Sabina Spielrein. Je tombai d’abord sur la très belle revue de psychanalyse Le Coq Héron 2009 puis sur la publication d’extraits de son journal et de sa correspondance, Sabina Spielrein, entre Freud et Jung Aubier, 1981. Des documents qui nourrirent ma passion pour cette femme mais également mes interrogations. Tous ses écrits cessent en 1923, date à laquelle on sait qu’elle avait rejoint la Russie soviétique pour y enseigner la psychanalyse. Mais qu’avait-elle fait pendant les vingt années suivantes ? Avait-elle publié ? De quoi avait-elle vécu ? Même la date de sa mort était incertaine ; tout au plus la situait-on pendant la Seconde Guerre 2011, le film de David Cronenberg, A most dangerous method » provoqua mon agacement. Sous les traits de Keira Knightley, Sabina Spielrein devenait une jolie folle, adepte de la fessée érotique, une passante dans l’histoire de la psychanalyse. Comment admettre que le simple qualificatif de maîtresse de Jung » subsiste, cent ans près les faits ? Comment a-t-on pu laisser tomber dans l’oubli non seulement une telle personnalité mais également une telle précurseure ?Certes, Sabina Spielrein fut la première hystérique guérie par la psychanalyse et, occasionnellement, la maîtresse de Jung. Mais elle fut également l’auteure de la première thèse de médecine à contenu psychanalytique, l’une des premières femmes à intégrer le cercle de la société psychanalytique de Vienne, une pionnière de la psychanalyse d’enfant et une défricheuse de la pensée psychanalytique c’est elle qui, dès 1911, évoquera une pulsion de mort s’opposant à la pulsion de vie freudienne, théorie que Freud balaiera d’un revers de mains avant de s’y rallier en 1920. C’est elle qui, la première, refuse la position passive », essentiellement liée à leur fonction reproductive, dans laquelle la psychanalyse cantonne alors les femmes. C’est elle qui s’interroge la première sur le développement du nourrisson, bien avant Anna Freud et Mélanie me décidai à partir sur les pas de Sabina Spielrein. C’est dans sa Russie natale, dans la ville de Rostov-sur-le-Don où elle naquit, grandit et mourut que je retrouvai sa trace. Avec l’aide de l’historien Paul Gradvohl, j’ai remonté la longue chaîne de ses errances, entre Varsovie, Zurich, Genève, Vienne, Berlin, Moscou, de ses abandons, de ses renoncements. Jusqu’à la tombe commune où elle repose avec ses filles et les 18 000 juifs de la communauté de Rostov, fusillés par les juive, russe et femme, Sabina Spielrein n’a jamais connu la reconnaissance que son intelligence et sa passion auraient dû lui offrir. Au contraire, tout lui fut dérobé. Son enfance et son innocence furent massacrées par son père ; ses idées et ses fulgurances furent dénigrées puis récupérées par ceux qu’elle considérait comme ses maîtres, Jung et Freud ; sa famille fut décimée par Staline et travers ce livre, j’ai voulu rendre une place légitime à une femme injustement oubliée. Pour que son histoire soit appréciée du plus grand nombre et ne se résume pas à une note de bas de page dans un dictionnaire de psychanalyse, j’ai volontairement mis en scène et, parfois, romancé ce récit. Mais tous les faits cités sont authentiques et, si certaines interprétations n’appartiennent qu’à moi, rien n’a été biographie a été classée dans les cents meilleurs livres de l’année 2018 et les quatre meilleurs livres psy » par le magazine LireEditions Fayard, 2018 Karen Blixen est célèbre pour être l’auteure de Une ferme africaine », le récit de la vie en Afrique de cette danoise, née en 1885. La baronne Blixen est aujourd’hui connue de nombre d’entre nous, à travers les traits de Meryl Streep dans le film Out Of Africa ».Mais c’est encore un beau mais simpliste résumé de la vie fascinante et du talent d’écrivaine de cette en 1885, riche puis ruinée, baronne, passionnée et amoureuse, désespérée aussi, malade de la syphilis, victime de drames familiaux violents et en rupture avec le mode de vie de sa classe sociale, Karen Blixen aura payé très cher son entrée en littérature alors qu’elle approche de la cinquantaine. Connue pour son roman autobiographique La ferme africaine », elle aura passé plus de quinze ans en Afrique du Sud dans une plantation de café qui mangera toute sa fortune. Revenue en Europe en 1931, elle deviendra une figure de premier plan de la vie artistique danoise et internationale. Pendant trente ans, jusqu’à sa mort en 1962, elle écrira et sera reconnue au point d’être régulièrement citée pour le prix Nobel de Libretto, 2015 Comme Sabina Spielrein, j’ai également découvert la figure de Charlotte Delbo par le biais d’une amie qui m’avait offert sa trilogie Auschwitz et après ». Fascinée par l’écriture et le talent de cette femme, j’avais recherché des informations supplémentaires sur elle. Mais, aucun document n’existait. On savait juste que cette jeune femme, née en 1913, avait été la secrétaire de Louis Jouvet. Résistante communiste, elle avait été emprisonnée en 1942 et déportée à Auschwitz et Ravensbrück pendant 27 me suis donc plongée pendant de nombreuses années dans l’histoire de Delbo. Je me suis associée à l’historien Paul Gradvohl et nous avons fait paraître, en 2013, à l’occasion du centenaire de sa naissance, la première biographie de Charlotte Delbo. O vous qui savez, Saviez-vous que les pierres du chemin ne pleurent pas, qu’il n’y a qu’un mot pour lépouvante, qu’un mot pour l’angoisse? Saviez-vous que la souffrance n’a pas de limite, l’horreur de frontière. Le saviez-vous, vous qui savez ».Elle a 33 ans, la jeune femme qui écrit ces vers, au printemps de 1946. Elle est internée en Suisse, dans une clinique, pour soigner un corps meurtri par vingt sept mois de déportation, un cœur abimé et une âme mal en point. Après la lutte contre l’occupant nazi dans la résistance française, l’emprisonnement, la déportation à Auschwitz puis Birkenau, la libération, elle s’est écroulée. Vaincue par toutes ces morts dont elle n’a pas pu faire le deuil, cette mort qu’elle a frôlée de tellement près et dont elle ne comprend pas qu’elle ne l’ait pas emportée, comme elle a pris l’homme qu’elle aimait, ses compagnes de combat, ses amies de camp. Alors pour repousser les ombres, elle écrit. Elle écrit comme on pleure, elle écrit comme on vomit. Et puis, elle enferme ce manuscrit dans un tiroir, puis dans un carton. Aucun de nous ne reviendra », ainsi qu’elle l’a nommé en empruntant des vers de Guillaume Apollinaire, l’un des textes les plus forts, les plus puissants de la littérature concentrationnaire, disparaît pour vingt paraît aux éditions de Minuit, en 1965, pour témoigner. Ses mots, son ton sans pathos, sa précision dans les descriptions, son implacable talent. Avec la parution de ces livres, un verrou saute chez Delbo. Elle ne cessera plus d’écrire, textes, chroniques, poèmes, pièces de théâtre. L’écriture comme ultime moyen de résistance, l’écriture comme acte que le cancer du poumon qui rattrape cette grande fumeuse la prive lentement de ses forces, Delbo écrit et témoigne jusqu’au bout. Elle enchaîne les conférences, notamment aux Etats-Unis où son œuvre ne cesse de susciter des thèses et ses pièces d’être montées. Alors qu’elle est ignorée en France. Au Pavillon français d’Auschwitz, des cinq portraits symboles de la déportation française, elle est la seule non-juive. Un hommage posthume. Ses dernier mots, sur son lit d’hôpital, sont pour sa meilleure amie Tu leur diras, toi, que j’ai eu une belle vie ». Ce livre a reçu le prix de la Biographie et le prix de la Critique Fayard 2013 et 2015 pour le poche Aujourd’hui épuisés, ces deux essais à destination des adolescents sont le fruit de longues enquêtes dans le cadre de mon travail journalistique. Editions Casterman 1998 et 2000 Ma toute première biographie. L’homme était alors inconnu du grand public et un long portrait que j’avais fait de lui dans le journal La Croix avait donné à un éditeur l’envie d’en savoir plus. Quatre ans plus tard, il devenait ministre du gouvernement Balladur et je quittais le journalisme politique aucun lien de cause à effet!. En 2007, à l’occasion de l’élection présidentielle où François Bayrou a obtenu 18,5% des suffrages, cette biographie a été mise à jour par Virginie Le Guay – chef du service politique de Paris Match – et Bartillat 1994 et 2007 . 151 560 618 715 318 774 480 608